2025 : L’Année où les Startups Canadiennes Sont Devenues AI-First

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décembre 23, 2025

2025 : L’Année où les Startups Canadiennes Sont Devenues AI-First

Imaginez une force invisible, irrésistible, qui attire irrémédiablement toutes les entreprises technologiques d’un pays entier vers un seul et même point. En 2025, cette force s’est appelée intelligence artificielle. Au Canada, pays historiquement discret mais innovant, le basculement a été spectaculaire : presque aucune startup n’a pu y échapper.

L’année où l’IA est devenue incontournable

Le phénomène n’a rien d’anodin. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon les données de la CVCA (Canadian Venture Capital Association), l’intelligence artificielle a capté une part écrasante des investissements en capital-risque au Canada cette année. Près de la moitié des dollars investis à l’échelle mondiale ont été dirigés vers des projets liés à l’IA. Au pays de la feuille d’érable, la tendance a été encore plus marquée.

Des tours de table records ont été annoncés pour des sociétés comme Cohere, Blue J ou encore Moonvalley. Ces méga-deals ont littéralement aspiré une grande partie du capital disponible, laissant les startups non-IA dans une situation extrêmement difficile. Pour beaucoup d’investisseurs, il n’y avait plus qu’une question : est-ce que le projet intègre de l’IA ? Si la réponse était non, le dossier était souvent classé sans suite.

Quand les leaders donnent le ton

Ce n’est pas seulement une question d’argent. Les fondateurs et dirigeants les plus influents ont eux-mêmes adopté un discours résolument pro-IA. Le symbole le plus fort est sans doute venu de Tobi Lütke, PDG de Shopify, qui a publié en mars 2025 un mémorandum interne devenu viral.

« L’utilisation réflexive de l’IA est désormais attendue chez Shopify. Ceux qui ne l’embrassent pas, y compris moi-même, risquent d’être laissés derrière. »

– Tobi Lütke, PDG de Shopify

Cette déclaration a eu un effet domino. De nombreuses entreprises canadiennes ont rapidement suivi cette voie : justification systématique de nouvelles embauches par rapport à l’utilisation d’outils IA, refonte complète de certaines équipes, lancement accéléré de fonctionnalités basées sur l’intelligence artificielle…

Des exemples concrets de transformation

Le mouvement n’a pas épargné les poids lourds du secteur. Voici quelques transformations marquantes observées en 2025 :

  • OpenText a lancé plusieurs produits d’IA générative et restructuré une partie de ses offres historiques.
  • Clio, leader dans la gestion de cabinets d’avocats, a intégré massivement l’IA pour automatiser la rédaction et l’analyse de documents juridiques.
  • Klue a pivoté vers des solutions de competitive intelligence propulsées par l’IA.
  • Fellow AI a accéléré le développement de son assistant de réunions intelligent.

Ces entreprises, déjà bien installées, ont démontré que même les acteurs établis devaient se réinventer rapidement pour ne pas se faire distancer.

Une ruée parfois irrationnelle ?

Cette vague d’enthousiasme a parfois frôlé l’excès. On a vu apparaître des startups proposant de l’IA pour presque tout : coaching commercial, gestion du temps pour ouvriers, plans d’étage automatisés, voire soins vétérinaires assistés… Certaines de ces entreprises ont levé des fonds importants et généré des millions de dollars de revenus en quelques mois seulement.

Mais derrière cette effervescence, des voix s’élèvent pour questionner la durabilité du modèle. Ivan Zhang, cofondateur de Cohere, a lui-même mis en garde lors du Web Summit Vancouver :

« Beaucoup d’entreprises atteignent déjà un point de saturation dans les proof-of-concept. Elles peinent à démontrer un véritable retour sur investissement. »

– Ivan Zhang, cofondateur de Cohere

Les sceptiques vont plus loin : ils comparent la situation actuelle à la bulle internet de l’an 2000. Des valorisations stratosphériques, des investissements massifs, mais des profits encore très loin pour la plupart des leaders mondiaux comme OpenAI ou Anthropic.

Les grands gagnants canadiens de l’année

Malgré ces interrogations, certains acteurs canadiens ont brillé de mille feux. Cohere et Waabi ont signé des tours de table à des valorisations impressionnantes et sont devenus des licornes incontestées. Ces succès renforcent l’idée que le Canada, grâce à ses talents en recherche fondamentale (notamment via des institutions comme Mila ou Vector Institute), reste un acteur majeur sur la scène mondiale de l’IA.

Quel avenir pour les startups non-IA ?

Pour les entreprises qui ont choisi de rester à l’écart, ou qui n’ont pas réussi à pivoter assez vite, la situation est compliquée. Les investisseurs privilégient désormais les projets qui intègrent l’IA de manière centrale, voire exclusive. Comme l’a résumé un rapport de la banque CIBC : « Il n’y a plus de terrain neutre en matière d’IA ».

Ceux qui résistent risquent de se retrouver marginalisés financièrement et technologiquement. À l’inverse, les entreprises qui adoptent l’IA de façon intelligente pourraient connaître une croissance exponentielle.

Vers une transformation profonde de l’économie

Si l’enthousiasme actuel se confirme et que les promesses de productivité se réalisent, le Canada pourrait bien vivre une révolution économique majeure dans les prochaines années. L’IA pourrait devenir le moteur principal de la croissance, comme l’a été Internet dans les années 2000.

Mais pour l’instant, le pays reste suspendu entre deux réalités : celle d’un futur transformé par l’intelligence artificielle, et celle d’une possible correction brutale si les résultats tardent trop à arriver.

Une chose est certaine : en 2025, le Canada est entré de plain-pied dans l’ère de l’IA. Et il semble peu probable que cette tendance s’inverse de sitôt.

Le futur se dessine maintenant, et il est déjà en train d’être écrit en langage de code neuronal.

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