5 Procédés Novateurs pour Booster la Cadence des Composites

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5 Procédés Novateurs pour Booster la Cadence des Composites Innovationsfr
juillet 26, 2024

5 Procédés Novateurs pour Booster la Cadence des Composites

Et si l'on pouvait produire des pièces composites complexes à un rythme jamais vu ? C'est le défi relevé par le centre technique ComposiTIC, qui mise sur l'automatisation et la fabrication additive pour révolutionner la production des matériaux composites. Retour sur cinq projets novateurs.

Imprimer des moules par fabrication additive

Fini le temps long et coûteux de l'usinage des moules. Avec le projet React-3D, ComposiTIC et ses partenaires explorent une voie bien plus rapide : imprimer directement les moules en 3D. L'idée ? Utiliser le procédé de fabrication additive WAAM (Wire Arc Additive Manufacturing) pour réaliser des outillages métalliques, qui seront ensuite montés dans des autoclaves pour produire les pièces composites finales. Un vrai bond en avant pour les petites et moyennes séries.

Monitorer des réservoirs à hydrogène connectés

Alors que l'hydrogène s'affirme comme un vecteur d'énergie d'avenir, le défi est de produire à grande échelle des réservoirs de stockage fiables. C'est l'objectif de Phare 2, un projet visant à concevoir des réservoirs composites "intelligents", dotés de capteurs intégrés pour suivre leur état tout au long de leur cycle de vie. Le tout avec une cadence de production élevée, permise par l'automatisation du drapage des fibres et de l'inspection par ultrasons.

Alléger encore plus les véhicules

Et si l'on remplaçait certaines pièces métalliques de nos voitures par leurs équivalents composites ? C'est le pari de Levis Composite Industrie, qui a mis au point avec ComposiTIC un procédé de drapage robotisé pour fabriquer des bielles ultra-légères en carbone/époxy. La clé pour y parvenir : une optimisation de la trajectoire des fibres, guidée par la simulation numérique. Une prouesse technologique qui ouvre de nouvelles perspectives d'allègement pour l'automobile.

Les composites n'ont pas fini de repousser les limites de la conception des véhicules.

Gérard Liraut, expert matériaux chez Renault

Gagner en productivité grâce au jumeau numérique

Simuler et optimiser virtuellement la production avant de lancer les machines, c'est le principe du jumeau numérique. Un concept clé pour ComposiTIC, qui l'expérimente sur plusieurs projets pour concevoir les pièces, valider les outillages et configurer les paramètres procédés en amont. À la clé : des gains significatifs de temps et de matière, en évitant les traditionnels essais-erreurs.

Étendre l'infusion one-shot à l'aéronautique

Fabriquer une porte d'avion en composite en une seule étape d'infusion, contre une dizaine habituellement ? C'est la prouesse que vise le projet Avatar 2. En misant sur une préforme de fibres sèches pré-placées pour accélérer le drapage, et sur une étuve mobile pour réaliser l'injection one-shot de toute la pièce. Si le pari est relevé, cette approche pourrait bien bouleverser les cadences de l'aéronautique...

Gains de productivité, réduction des coûts, nouvelles possibilités de conception... À travers ces projets multisectoriels, ComposiTIC prouve que les composites ont encore une belle marge de progression. Et ouvre la voie à un futur où ces matériaux seront plus que jamais incontournables, de l'automobile au spatial en passant par l'énergie. Nul doute que nous n'avons pas fini d'entendre parler des prouesses de la fabrication composite 4.0 !

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