Alma, l’IA juridique facilitant l’immigration des talents
Imaginez : vous êtes un talent de la tech, prêt à révolutionner votre domaine. Mais un obstacle de taille se dresse sur votre chemin : l'obtention d'un visa. C'est le calvaire qu'a vécu Aizada Marat, fondatrice d'Alma. Une expérience si éprouvante qu'elle a décidé de créer sa propre solution pour aider les autres à éviter ces écueils.
Le parcours du combattant d'Aizada Marat
Aizada Marat, diplômée de Harvard et avocate de formation, pensait avoir fait le plus dur. Mais lors de son déménagement de New York à la Silicon Valley avec son mari, les ennuis ont commencé. Mal conseillée par un avocat trouvé sur Google, elle s'est retrouvée dans l'impossibilité de travailler pendant plus d'un an, malgré une offre du prestigieux cabinet Cooley. Une situation intenable pour cette battante.
Une fragmentation du marché à l'origine du problème
En creusant le sujet, Aizada Marat a réalisé que le droit de l'immigration était un marché ultra-fragmenté. Les grands cabinets ne s'y intéressent guère car il s'agit surtout de petits dossiers individuels. Résultat : la qualité de service est très variable et les talents comme elle en font les frais.
Alma, la solution à un problème récurrent
Déterminée à changer la donne, Aizada s'est associée à d'autres immigrés pour fonder Alma en octobre 2023. L'idée : utiliser l'intelligence artificielle pour simplifier les démarches d'immigration des technologistes, fondateurs et chercheurs. Chaque client bénéficie d'un conseiller juridique personnel et d'une plateforme digitale pour gérer l'ensemble du processus.
Les immigrés méritent un service de qualité car tellement de choses dépendent de l'avocat que vous trouvez. Avec l'IA, on peut automatiser les tâches répétitives pour que les avocats se concentrent vraiment sur la stratégie et obtiennent de meilleurs taux d'approbation.
– Aizada Marat, fondatrice d'Alma
Un concept qui séduit les investisseurs
La startup a réussi à lever 5,1 millions de dollars auprès de fonds comme Bling Capital, Forerunner ou NFX. De quoi financer le développement de sa technologie propriétaire et le recrutement des meilleurs talents, à commencer par Shuo Chen (ex-Uber) et Assel Tuleubayeva (ex-Step).
Avec Alma, Aizada Marat espère bien réussir là où tant d'autres échouent : fluidifier l'accès des cerveaux étrangers à la Silicon Valley et autres écosystèmes tech. Un enjeu crucial à l'heure où la battle for talent fait rage. Et si l'IA était la clé pour attirer les meilleurs profils aux quatre coins du globe ? Alma est en tout cas bien partie pour le démontrer.