Stoïk lève 25 millions d’euros pour sécuriser les PME et ETI

Face à la recrudescence des cyberattaques visant les PME et ETI, une startup française fait parler d'elle. Son nom : Stoïk. Fondée en 2021, cette pépite de l'assurtech vient de boucler un nouveau tour de table de 25 millions d'euros pour accélérer le déploiement de son offre unique combinant assurance et prévention cyber.

Une levée de fonds pour démocratiser la cyberprotection des PME

Menée par le fonds Alven avec la participation des investisseurs historiques comme Andreessen Horowitz et de nouveaux entrants tel que Tokio Marine, cette série B porte le financement total de Stoïk à près de 50 millions d'euros en à peine 2 ans d'existence. De quoi donner des ailes à cette jeune pousse ambitieuse pour conquérir le marché européen.

Car le besoin est immense. Selon une récente étude :

60% des PME qui subissent une cyberattaque significative ne s'en remettent pas et mettent la clé sous la porte dans les 6 mois.

Pourtant, seulement 3% des PME françaises sont aujourd'hui couvertes par une assurance cyber. C'est ce fossé que Stoïk entend combler avec une solution inédite.

Un guichet unique alliant assurance et prévention

L'originalité de Stoïk ? Proposer bien plus qu'un simple contrat d'assurance. Les entreprises assurées bénéficient :

• D'une couverture complète en cas d'incident (pertes d'exploitation, responsabilité civile, gestion de crise...)
• D'outils de prévention gratuits pour renforcer leur cybersécurité au quotidien (scan de vulnérabilités, formation au phishing...)
• D'une assistance 24/7 par des experts en cas d'attaque pour limiter l'impact

En cas de sinistre, Stoïk met à disposition son propre centre de réponse aux incidents (CERT), qui peut prendre la main à distance pour neutraliser l'attaque et remettre les systèmes en état de marche. Un vrai plus pour des PME qui n'ont souvent pas les compétences et ressources en interne.

Une offre sur-mesure distribuée par des courtiers

Autre force de Stoïk, c'est son mode de distribution 100% courtiers. La startup ne démarche pas directement les entreprises mais s'appuie sur plus de 1000 cabinets de courtage partenaires, via une plateforme dédiée. De quoi proposer une offre adaptée aux risques et besoins de chaque client, de la PME au grand groupe.

Par ailleurs, grâce à une technologie logicielle propriétaire, l'assurtech peut analyser le risque de chaque prospect en quelques minutes à partir de données publiques (financières, techniques, sectorielles...) pour définir une cotation sur-mesure.

Un nouveau service d'EDR managés pour aller plus loin dans la prévention

Avec cette levée, Stoïk entend accélérer en priorité le développement de son nouveau service d'EDR managés, lancé en avril. Basé sur la solution Crowdstrike, leader du marché, il permet aux PME de disposer d'une détection et réponse aux menaces de pointe, totalement supervisées par les experts de Stoïk.

Lorsqu'un courtier recommandera cet EDR, le coût de l'assurance sera plus faible car le niveau de sécurité sera plus fort

– Jules Veyrat, CEO de Stoïk

L'objectif est d'inciter les PME à adopter les meilleures pratiques et outils cyber, avec en prime une économie sur leur prime d'assurance. Un cercle vertueux pour améliorer la résilience du tissu économique.

Cap sur l'Europe pour tripler le portefeuille clients

Après un déploiement réussi en Allemagne et en Autriche, Stoïk vise désormais d'autres marchés prioritaires :

• L'Europe du Sud
• Le Benelux
• La Scandinavie

De quoi soutenir les objectifs ambitieux de la pépite française : atteindre les 5000 clients et 25 millions d'euros de primes d'ici fin 2024. Une croissance exponentielle pour celle qui s'impose déjà comme le leader européen de l'assurance cyber à destination des PME. Et un signal fort quant à l'appétit des investisseurs pour ce segment prometteur de l'assurtech.

Une chose est sure, Stoïk n'a pas fini de faire parler d'elle, et pourrait bien devenir la nouvelle licorne cyber à la française. Un acteur à suivre de près donc !