L’Allemagne Domine les Brevets Universitaires en Europe, Grenoble en Tête

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Innovationsfr
octobre 23, 2024

L’Allemagne Domine les Brevets Universitaires en Europe, Grenoble en Tête

De récentes données publiées par l'Office Européen des Brevets (OEB) mettent en lumière les acteurs clés de l'innovation universitaire sur le Vieux Continent. L'Allemagne se démarque nettement, totalisant plus d'un quart des demandes de brevets déposées par les universités européennes sur les 20 dernières années. Un leadership technologique qui ne doit néanmoins pas éclipser les belles performances tricolores.

L'Allemagne, moteur des brevets universitaires en Europe

Entre 2000 et 2020, pas moins de 110 000 demandes de brevets ont été soumises à l'OEB par des universités européennes. Sur ce total, l'Allemagne concentre à elle seule 26 000 demandes, soit plus de 25%. Un leadership qui s'explique notamment par la puissance de son tissu académique et les liens étroits entretenus avec l'industrie.

Le podium est complété par la France, qui totalise 19 000 demandes sur la période, et le Royaume-Uni avec 13 000 requêtes. L'Italie suit de près avec 7000 demandes enregistrées. Si l'on rapporte ces chiffres à la population, la Suisse, le Danemark, la Suède et la Finlande se distinguent également.

Grenoble Alpes, première université européenne

Parmi les établissements les plus prolifiques, l'Université Grenoble Alpes arrive largement en tête avec 3300 demandes de brevets générées, soit près de 1000 de plus que sa dauphine suisse l'ETH Zurich. Les universités parisiennes Paris Cité (1900) et Sorbonne Université (1800) complètent le top 3 tricolore.

La France peut se targuer d'une bonne dilution de ses demandes de brevets sur son territoire : elle compte 215 universités ayant généré au moins une demande, contre 190 en Allemagne.

Un poids croissant des universités dans l'innovation

Si une majorité des demandes issues des travaux universitaires transitent encore via des entreprises, la part des dépôts effectués directement par les établissements ne cesse de croître. Ils représentent désormais 45% du total, contre seulement 20% en 2000. Une tendance qui illustre la volonté des universités de mieux valoriser leurs recherches.

Néanmoins, l'étude souligne que seules 5% des universités européennes sont à l'origine de la moitié des demandes de brevets sur le continent. Des disparités qui montrent qu'il reste du chemin à parcourir pour bâtir un véritable marché unique de la recherche et de la technologie en Europe.

  • Les secteurs de pointe comme la pharmacie, les biotechnologies, l'énergie et les semi-conducteurs concentrent une grande partie des dépôts universitaires.
  • En 2020, 11% des demandeurs français de brevet européen étaient des universités, confirmant leur rôle clé dans le système d'innovation national.

Si l'Europe peut s'enorgueillir de ces belles performances, elle doit redoubler d'efforts pour transformer l'essai. Mieux connecter recherche fondamentale et appliquée, fluidifier les collaborations université-entreprise, renforcer le financement des jeunes pousses deeptech... Les défis sont nombreux pour libérer tout le potentiel de l'innovation Made in Europe et ainsi peser face aux géants américains et asiatiques. Le Vieux Continent a des atouts dans son jeu, à lui maintenant de bien les jouer.

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