L’Ademe répond aux critiques et défend son bilan
Alors que certains élus remettent en cause son utilité, l'Agence de la transition écologique (Ademe) monte au créneau pour défendre son bilan. Face à des critiques jugées « teintées de populisme et de démagogie » par la ministre de tutelle Agnès Pannier-Runacher, l'établissement public met en avant sa rigueur de gestion saluée par un récent rapport de l'Inspection générale des finances (IGF).
Un budget au service de la transition écologique
Avec un budget de fonctionnement représentant seulement 8% des 3,4 milliards d'euros d'aides allouées aux entreprises et collectivités, l'Ademe se défend de tout gaspillage. Son président Sylvain Waserman souligne dans un post LinkedIn très remarqué que cette somme permet de financer de nombreux projets concrets au service de la transition énergétique et écologique.
Contrairement à ce que prétendent certains, notre budget est utilisé avec la plus grande rigueur pour accompagner les acteurs dans leurs démarches vertueuses. Remettre en cause l'Ademe, c'est fragiliser tout l'écosystème de la transition.
– Sylvain Waserman, président de l'Ademe
Un rôle clé auprès des entreprises et des territoires
Au-delà des aides financières, l'Ademe apporte une expertise précieuse aux entreprises et collectivités territoriales engagées dans la transition écologique :
- Accompagnement sur-mesure des PME dans leur transition énergétique
- Soutien aux filières innovantes comme l'hydrogène vert ou l'éolien flottant
- Appui aux régions pour décliner leurs objectifs climatiques sur le terrain
Loin d'être une structure inutile et coûteuse, l'Ademe apparaît au contraire comme un maillon essentiel de la transition écologique, au plus près des besoins des acteurs économiques et des territoires. Son expertise et ses moyens d'intervention en font un interlocuteur incontournable.
Des critiques qui risquent de fragiliser la transition
En proposant de supprimer l'Ademe pour transférer ses missions aux régions, certains responsables politiques mettent en péril la dynamique vertueuse enclenchée ces dernières années. Outre la perte de compétences, un tel démantèlement ferait perdre un temps précieux dans la lutte contre le changement climatique.
Plutôt que de céder aux sirènes du populisme, le gouvernement semble décidé à conforter l'Ademe dans son rôle central. La ministre Agnès Pannier-Runacher a ainsi dénoncé des « attaques stériles » visant un établissement dont l'efficacité n'est plus à démontrer. Une manière de rappeler que la transition écologique nécessite des outils solides et pérennes, à l'abri des jeux politiques.
En répondant point par point aux polémiques, l'Ademe espère clore un débat qu'elle juge contre-productif. L'agence entend ainsi se consacrer pleinement à sa mission : accélérer la transition écologique en soutenant ceux qui la font sur le terrain, entreprises comme collectivités. Un rôle plus que jamais crucial pour réussir la décarbonation de l'économie.