GameStop, Microsoft et Start-ups : Le Futur Canadien

Et si l’avenir de la technologie mondiale passait par le Canada ? En ce 21 février 2025, les projecteurs se tournent vers des annonces fracassantes : GameStop met en vente ses opérations canadiennes, Microsoft dévoile une percée dans le calcul quantique, et des start-ups locales redéfinissent l’innovation. De Toronto à Vancouver, en passant par St. John’s, le paysage entrepreneurial bouillonne. Plongeons dans cette vague de transformations qui pourrait bien façonner demain.

Un tourbillon d’innovations au Canada

Le Canada n’est plus seulement le pays du sirop d’érable et des grands froids : il s’impose comme un acteur incontournable de la scène technologique mondiale. Cette semaine, les nouvelles fusent, mêlant grandes entreprises et jeunes pousses audacieuses. Voici pourquoi ces événements captent l’attention bien au-delà des frontières.

GameStop : un adieu au Canada ?

Ryan Cohen, PDG de GameStop, a surpris le monde cette semaine en annonçant la mise en vente des activités canadiennes et françaises de l’entreprise. Dans un message publié sur X, il n’a pas mâché ses mots, critiquant ce qu’il appelle les excès du « progressisme » et des taxes élevées. Cette décision s’inscrit dans une stratégie de recentrage, quatre ans après la frénésie des actions « meme » qui avait propulsé GameStop sous les feux de la rampe.

Mais que signifie cet abandon pour le Canada ? Pour certains, c’est une perte symbolique dans le secteur du commerce de détail. Pour d’autres, c’est une opportunité : les locaux laissés vacants pourraient séduire des start-ups cherchant à s’implanter physiquement. Une chose est sûre : cette annonce relance le débat sur l’attractivité économique du pays.

« Le Canada doit revoir ses priorités pour rester compétitif face aux géants mondiaux. »

– Un analyste économique anonyme

Microsoft et la révolution quantique

Pendant que GameStop fait ses valises, Microsoft fait sensation avec une avancée spectaculaire dans le domaine du **calcul quantique**. L’entreprise américaine affirme avoir créé un quatrième état de la matière pour alimenter ses ordinateurs quantiques. En combinant des propriétés semi-conductrices et supraconductrices sur une puce hybride, Microsoft promet de résoudre des problèmes jusque-là insolubles.

Cette percée pourrait transformer des industries entières, de la cryptographie à la recherche médicale. Mais elle pose aussi une question : le Canada, avec ses talents en **technologie avancée**, saura-t-il tirer parti de cette vague ? Des partenariats avec des universités locales pourraient être la clé pour ne pas rater ce train.

Kraken Robotics : la star des océans

À St. John’s, une entreprise locale fait des vagues – littéralement. **Kraken Robotics**, spécialisée dans les capteurs sous-marins et les systèmes robotiques, s’est hissée au sommet du classement TSX Venture 50 grâce à une hausse de 323 % de son action. Avec une capitalisation boursière gonflée de 587 millions de dollars, elle prouve que l’**innovation technologique** peut prospérer loin des grands centres urbains.

Cette réussite intervient alors que l’entreprise pleure la perte de son fondateur, Karl Kenny, décédé le 11 février à 64 ans. Son héritage perdure, porté par une équipe déterminée à explorer les profondeurs marines pour des applications allant de la défense à l’énergie. Une inspiration pour les **start-ups canadiennes**.

Glassbox : automatiser pour mieux régner

À Toronto, une autre jeune pousse attire les regards. **Glassbox**, fondée par Allison Harris, ancienne banquière d’investissement, a levé des fonds en pré-amorçage pour révolutionner l’analyse financière. En s’appuyant sur **Python**, Harris a transformé une frustration personnelle – des modèles Excel interminables – en une solution rapide et précise.

Avec une équipe passée de deux à quatre membres, Glassbox se prépare maintenant à conquérir le marché. Cette histoire illustre une tendance : les entrepreneurs canadiens puisent dans leurs expériences pour créer des outils qui répondent à des besoins réels. Une leçon d’**innovation pratique**.

Toronto Tech Week : un nouveau souffle

Face au départ de la conférence Collision vers Vancouver, les leaders technologiques de Toronto ne se laissent pas abattre. Du 23 au 27 juin, la première **Toronto Tech Week** promet de rassembler les esprits les plus brillants. Soutenue par Shopify, Google Cloud et la ville, cette initiative veut ancrer Toronto comme une plaque tournante mondiale.

L’événement inclura un Town Hall organisé par BetaKit et une série d’ateliers visant à stimuler l’écosystème local. Une réponse audacieuse qui montre que le Canada sait s’adapter et innover, même sous pression.

L’éducation réinventée avec Pascal Siakam

Qui aurait cru qu’un ancien Raptor transformerait l’éducation ? Pascal Siakam, ex-joueur des Toronto Raptors, s’associe à **DMZ**, l’incubateur de l’Université métropolitaine de Toronto, pour lancer le **Siakam EdTech Engine**. Ce programme de 12 semaines vise à soutenir les start-ups EdTech en Amérique du Nord, avec un focus sur l’éducation K-12.

En combinant sport et technologie, Siakam apporte une touche unique à l’innovation canadienne. Cette initiative pourrait inspirer une nouvelle génération d’entrepreneurs, prouvant que les idées disruptives naissent parfois là où on les attend le moins.

Clio et l’avenir de Vancouver

À l’ouest, **Clio**, une entreprise bien établie, fait un geste fort en investissant 3 millions de dollars dans un nouveau centre d’innovation à Vancouver. Ce hub accueillera le **Creative Destruction Lab-Vancouver**, offrant aux start-ups un espace pour collaborer avec des experts et des étudiants. Une passerelle vers l’expansion.

Cet investissement montre que les entreprises matures peuvent jouer un rôle clé dans l’écosystème des **start-ups**. En reliant les talents émergents aux ressources établies, Clio renforce la position de Vancouver comme ville d’avenir.

AI et éthique : le dilemme canadien

Sur le podcast BetaKit, Louis Têtu, PDG de Coveo, a livré une réflexion percutante sur l’**intelligence artificielle**. Comparant le débat sur l’éthique de l’IA à « ajuster sa cravate en nageant avec des alligators », il critique l’approche frileuse du Canada. Pour lui, le pays doit adopter l’IA rapidement pour rester compétitif.

« On parle trop d’éthique et pas assez de croissance. »

– Louis Têtu, PDG de Coveo

Ce point de vue divise. D’un côté, accélérer l’adoption de l’IA pourrait doper l’économie. De l’autre, ignorer les questions éthiques risque de créer des dérives. Le Canada trouvera-t-il l’équilibre ?

Thinking Machines : une nouvelle ère d’IA

Enfin, Mira Murati, ex-CTO d’OpenAI, a lancé **Thinking Machines Lab**, rejoignant d’autres anciens d’OpenAI dans la course à l’IA. Son objectif ? Rendre l’intelligence artificielle plus accessible et compréhensible. Une ambition qui résonne avec les efforts canadiens pour démocratiser la technologie.

Avec des concurrents comme Ilya Sutskever et Dario Amodei déjà sur le terrain, la compétition s’intensifie. Le Canada, avec ses talents en IA, pourrait-il devenir un terreau fertile pour ces initiatives ?

Et demain ?

Entre les départs de géants comme GameStop, les percées de Microsoft et l’essor des **start-ups canadiennes**, 2025 s’annonce comme une année charnière. Le Canada a les cartes en main : talents, infrastructures et volonté. Mais saura-t-il transformer ces opportunités en succès durables ?

Une chose est certaine : l’innovation ne dort jamais. De la côte est à la côte ouest, les entrepreneurs repoussent les limites, portés par une ambition qui pourrait bien redessiner la carte technologique mondiale.

• GameStop vend ses activités canadiennes et françaises.
• Microsoft innove avec un nouvel état de la matière.
• Kraken Robotics domine le TSX Venture 50.
• Toronto Tech Week redynamise l’écosystème local.