Schneider Electric Ferme Deux Usines en 2027

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septembre 19, 2025

Schneider Electric Ferme Deux Usines en 2027

En septembre 2025, une annonce a secoué le monde de l’industrie française : Schneider Electric, géant des équipements électriques et des solutions pour le numérique, prévoit de fermer ses usines de Privas (Ardèche) et de Montélimar (Drôme) d’ici juin 2027. Cette décision, bien que stratégique pour l’entreprise, soulève des questions sur l’avenir des 126 salariés concernés et sur la dynamique industrielle dans ces régions. Pourquoi un leader mondial comme Schneider Electric, qui affiche un chiffre d’affaires record de 38,1 milliards d’euros en 2024, choisit-il de fermer deux sites historiques ? Plongeons dans les coulisses de cette décision et ses implications.

Une Décision Stratégique aux Conséquences Locales

La fermeture des sites de Privas et Montélimar s’inscrit dans une logique de restructuration pour Schneider Electric. Ces deux usines, regroupées sous la filiale Constructions électriques du Vivarais (CEV), se spécialisent dans la fabrication et la distribution de pièces de rechange pour des onduleurs, des équipements essentiels à la gestion de l’énergie. Cependant, l’entreprise a décidé de cesser progressivement la commercialisation de ces gammes, ce qui entraîne une baisse inéluctable de l’activité sur ces sites.

L’activité baisse par l’arrêt progressif des gammes de pièces de rechange. L’arrêt prévu des gammes d’onduleurs d’ici 2030 ne permet pas d’ajouter de l’activité supplémentaire.

– Porte-parole de Schneider Electric

À Privas, où 113 personnes travaillent, la production sera transférée vers l’usine de Carros (Alpes-Maritimes), spécialisée dans les automates. À Montélimar, l’activité logistique, employant 13 salariés, sera externalisée à un prestataire. Cette réorganisation, bien que logique d’un point de vue économique, pose des défis humains et économiques dans les territoires concernés.

Un Contexte Industriel en Mutation

Schneider Electric n’est pas étranger aux réorganisations industrielles. Ces dernières années, le groupe a redessiné son empreinte industrielle en France, comme en témoigne la fermeture de son site de Bourguébus (Calvados) en 2024, où 47 postes avaient été supprimés. Pourtant, l’entreprise investit également massivement dans d’autres régions. En mai 2025, Schneider Electric a annoncé un plan d’investissement de 110 millions d’euros pour moderniser ses sites de Mâcon, Chartres-de-Bretagne et Aubenas d’ici 2027.

Ces choix reflètent une stratégie globale : se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée, notamment dans l’automation industrielle et les solutions pour la transition énergétique. Les onduleurs, bien que stratégiques par le passé, semblent moins alignés avec les ambitions actuelles du groupe, qui mise sur l’innovation dans les domaines de l’énergie verte et de la numérisation.

L’Impact Humain : 126 Salariés en Suspens

Pour les 126 employés des sites de Privas et Montélimar, l’annonce est un coup dur. Schneider Electric a promis des solutions de reclassement en France ou des dispositifs d’accompagnement pour les salariés concernés. Cependant, dans des régions comme l’Ardèche et la Drôme, où les opportunités d’emploi dans l’industrie spécialisée sont limitées, ces promesses suscitent des inquiétudes.

Les syndicats, notamment Force ouvrière, avaient anticipé une baisse d’activité. Dès juillet 2025, ils alertaient sur une chute du plan de charge de l’usine de Privas, passant de 143 000 heures en 2025 à 92 000 heures prévues en 2028. Trois scénarios avaient été envisagés : diversifier les activités, maintenir une baisse progressive, ou fermer les sites. C’est finalement la dernière option qui a été retenue.

Les Enjeux Régionaux et Économiques

La fermeture des usines de Privas et Montélimar n’est pas qu’une question d’emploi. Elle touche également au tissu économique local. Ces deux sites, bien que modestes en taille, contribuent à l’économie de l’Ardèche et de la Drôme, des régions où l’industrie joue un rôle clé. La disparition de ces activités pourrait fragiliser des sous-traitants locaux et affecter les commerces environnants.

Pour mieux comprendre l’impact, voici un résumé des conséquences potentielles :

  • Perte de 126 emplois directs, avec des répercussions sur les familles et les communautés locales.
  • Réduction de l’attractivité industrielle des régions Ardèche et Drôme.
  • Possible réorientation des compétences vers d’autres sites Schneider Electric, mais avec des défis de mobilité géographique.

Face à ces enjeux, Schneider Electric devra démontrer que ses engagements en matière de reclassement et d’accompagnement sont concrets et adaptés aux réalités locales.

Une Transition vers l’Innovation et la Durabilité

Malgré ces fermetures, Schneider Electric reste un acteur majeur de l’innovation technologique. Le groupe s’est hissé en tête des classements mondiaux de durabilité, grâce à ses solutions pour l’efficacité énergétique et la gestion intelligente des ressources. En 2024, son chiffre d’affaires record témoigne de sa capacité à répondre aux besoins croissants en solutions numériques et énergétiques.

Schneider Electric continue d’investir dans des technologies qui soutiennent la transition énergétique mondiale.

– Analyste industriel, 2025

Les investissements à Mâcon, Chartres-de-Bretagne et Aubenas montrent que l’entreprise ne tourne pas le dos à la France. Ces sites se concentrent sur des technologies avancées, comme les automates et les solutions pour les smart grids. Cependant, cette réorientation stratégique laisse certains territoires sur le carreau, illustrant les tensions entre compétitivité globale et ancrage local.

Quel Avenir pour l’Industrie Française ?

La décision de Schneider Electric reflète une tendance plus large dans l’industrie française : la nécessité de s’adapter à un marché mondial en rapide évolution. Les entreprises doivent jongler entre rentabilité, innovation et responsabilité sociale. Si la fermeture des sites de Privas et Montélimar est un coup dur, elle met aussi en lumière l’importance d’anticiper les transitions industrielles.

Pour les régions concernées, l’enjeu est de rebondir. Des initiatives comme la réindustrialisation et le soutien aux start-ups technologiques pourraient compenser les pertes. Par exemple, des programmes de formation pourraient permettre aux salariés de Privas et Montélimar de se reconvertir dans des secteurs porteurs, comme les énergies renouvelables ou l’intelligence artificielle.

Une Leçon pour l’Industrie de Demain

La fermeture des usines de Schneider Electric à Privas et Montélimar est plus qu’une simple décision économique. Elle illustre les défis auxquels l’industrie française est confrontée : comment concilier innovation, compétitivité et responsabilité sociale ? Alors que Schneider Electric mise sur des technologies d’avenir, les salariés et les territoires doivent trouver des moyens de s’adapter à ces transformations.

En conclusion, cette annonce doit être un signal pour les acteurs industriels et les décideurs politiques. Investir dans la formation, encourager l’innovation locale et anticiper les transitions sont des impératifs pour que l’industrie française reste compétitive tout en préservant son tissu social. Schneider Electric, avec son expertise et ses ressources, a un rôle à jouer pour accompagner cette mutation.

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