Vince Gilligan Dit Non à l’IA pour Pluribus

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Vince Gilligan Dit Non à lIA pour Pluribus   Innovationsfr
novembre 9, 2025

Vince Gilligan Dit Non à l’IA pour Pluribus

Imaginez finir une série haletante et tomber sur ce message inattendu dans le générique : "Cette série a été réalisée par des humains." Pas d'intelligence artificielle, pas de génération automatique. Juste des cerveaux humains, des idées originales et une bonne dose de sueur créative. C'est exactement ce qui arrive avec Pluribus, la nouvelle bombe signée Vince Gilligan sur Apple TV. Le papa de Breaking Bad ne fait pas dans la demi-mesure : il crie son rejet de l'IA haut et fort.

Quand un Génie de la Télé Rejette la Machine

Ce n'est pas tous les jours qu'un créateur de renom prend position aussi frontalement. Vince Gilligan, celui qui nous a tenus en haleine avec Walter White et Saul Goodman, revient à la science-fiction après X-Files. Et pour marquer le coup, il colle un disclaimer clair comme de l'eau de roche en fin d'épisodes. Juste après la mention sur les dresseurs d'animaux, comme pour dire : la priorité, c'est le vivant, le vrai.

Ce n'est pas une coquetterie. C'est une déclaration de guerre douce contre la vague générative qui inonde Hollywood. Les scénarios pompés, les images recyclées, les voix synthétiques... Gilligan dit stop. Et il le dit avec des mots qui claquent.

Je déteste l'IA. C'est la machine à plagiat la plus chère et la plus énergivore du monde.

– Vince Gilligan, dans Variety

Cette phrase, lâchée dans une interview fleuve, résume tout. Pas de demi-teinte. Pas de "l'IA peut aider". Non. Pour lui, c'est du vol intellectualisé, emballé dans un paquet cadeau technologique.

Pluribus : Retour aux Sources de la Science-Fiction

Avant de plonger dans la polémique, parlons du bébé. Pluribus marque le grand retour de Gilligan à la SF, un genre qu'il a exploré jadis avec X-Files. Cette fois, il réunit Rhea Seehorn – inoubliable Kim Wexler dans Better Call Saul – dans la peau d'une auteure de romantasy. Oui, vous avez bien lu : romance + fantasy. Elle écrit des histoires d'amour avec des elfes et des dragons... jusqu'à ce qu'une invasion extraterrestre vienne tout chambouler.

Le pitch sent le Gilligan pur jus : un concept barré, des personnages complexes, une tension qui monte crescendo. Seehorn incarne cette écrivaine dépassée par le réel qui dépasse la fiction. Et derrière la caméra, le maître orchestre tout à l'ancienne. Pas d'IA pour écrire les dialogues. Pas de génération d'images pour les effets spéciaux. Que du handmade.

Le résultat ? Une série qui se distingue déjà dans le catalogue Apple TV, pourtant blindé de productions léchées. Les critiques saluent l'originalité, la profondeur psychologique, l'humour noir typique du créateur. Et ce disclaimer ? Il devient viral. Les réseaux s'enflamment. Les créateurs applaudissent. Hollywood tremble un peu.

L'IA : Plagiat Énergivore ou Outil Démocratisant ?

Gilligan ne mâche pas ses mots. Il compare l'IA générative à "une vache qui rumine son cud – une boucle infinie de nonsense régurgité". Merci Silicon Valley, vous avez encore foiré le monde. Derrière l'hyperbole, une vérité crue : l'IA puise dans des montagnes de données existantes pour produire du neuf qui ressemble furieusement à de l'ancien.

Mais est-ce si simple ? D'un côté, les défenseurs de l'IA vantent la démocratisation. N'importe qui peut écrire un scénario, générer un visuel, composer une musique. Les barrières tombent. Les coûts baissent. Les studios indépendants respirent. De l'autre, les artistes crient au vol. Leurs œuvres servent de carburant à des algorithmes qui les remplacent. Le débat fait rage depuis des années, mais Gilligan le porte sur la place publique avec panache.

Et les chiffres donnent le vertige. Un seul prompt ChatGPT consomme autant d'électricité qu'une ampoule allumée pendant vingt minutes. Multipliez par des milliards d'utilisations. Les data centers gorgés d'eau pour refroidir les serveurs. L'empreinte carbone explose. Gilligan a raison sur un point : c'est cher. Très cher. Pour un résultat souvent médiocre.

Merci, Silicon Valley ! Vous avez encore une fois foiré le monde.

– Vince Gilligan

Un Disclaimer Qui Fait École

Ce petit message en fin de générique n'est pas anodin. Placé juste après la note sur le bien-être animal, il élève l'humain au rang de species à protéger. Drôle, ironique, percutant. D'autres créateurs pourraient s'en inspirer. Imaginez : "Ce film n'a pas été écrit par un robot." Ou "Images 100% humaines, pas de deepfake."

Dans un monde où l'IA s'infiltre partout – des scripts aux voix off en passant par les storyboards – ce label "made by humans" devient un gage de qualité. Un peu comme le bio en alimentaire. Les spectateurs, lassés des contenus fades générés en masse, pourraient chercher ce sceau d'authenticité. Les plateformes de streaming suivront-elles ? Apple TV ouvre la voie.

Techniquement, rien n'empêche un studio d'ajouter ce disclaimer. Pas de certification officielle. Juste une promesse. Mais dans l'industrie du divertissement, la parole compte. Surtout quand elle vient d'un poids lourd comme Gilligan. Son aura légitime le mouvement.

Rhea Seehorn : De l'Avocate à l'Auteure Envahie

On ne présente plus Rhea Seehorn. Après avoir volé la vedette dans Better Call Saul, elle retrouve Gilligan pour un rôle taillé sur mesure. Une écrivaine de romantasy – ce genre hybride qui explose sur TikTok – confrontée à une invasion alien. Le choc des mondes. La fiction qui rattrape la réalité.

Seehorn excelle dans les personnages nuancés, torturés, drôles malgré eux. Ici, elle passe du clavier à l'apocalypse avec une naturel désarmant. Les premières critiques soulignent sa performance : "Seehorn porte la série sur ses épaules avec une intensité rare." Gilligan, malin, sait choisir ses acteurs. Leur alchimie crève l'écran.

Et devinez quoi ? Pas une ligne écrite par IA. Chaque réplique, chaque hésitation, chaque cri sort du cerveau humain. Seehorn l'a confirmé en interview : "Travailler avec Vince, c'est comme une masterclass permanente. Pas de raccourcis technos."

Hollywood Face au Tsunami IA

Le cas Pluribus n'est que la partie visible de l'iceberg. À Hollywood, la grève des scénaristes en 2023 a mis l'IA au centre des négociations. Les studios voulaient l'utiliser pour générer des brouillons. Les créateurs ont dit non. Résultat : des clauses protectrices dans les contrats. Mais la technologie avance plus vite que les accords.

Aujourd'hui, des outils comme Sora d'OpenAI génèrent des vidéos entières à partir de texte. Des voix synthétiques imitent les acteurs décédés. Des scénarios entiers sortent d'algorithmes entraînés sur des décennies de films. Les petits studios tentent. Les gros hésitent. Les artistes paniquent.

Gilligan, lui, tranche dans le vif. Pas de compromis. Sa position radicale force le débat. Va-t-on vers une segmentation du marché ? D'un côté, les productions low-cost IA pour les plateformes secondaires. De l'autre, les œuvres premium "human certified" pour les cinéphiles exigeants ? Apple TV parie sur la seconde option.

  • Les séries IA : rapides, pas chères, souvent fades.
  • Les séries humaines : longues à produire, coûteuses, uniques.
  • Le public tranchera avec son abonnement.

Et Si l'IA Était Juste un Outil Mal Utilisé ?

Attendez, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. L'IA a des usages formidables. Dans le montage, elle accélère les coupes. Dans les effets spéciaux, elle nettoie les images. Chez Pixar, elle aide à simuler les foules. Le problème n'est pas l'outil. C'est son emploi pour remplacer la créativité humaine.

Gilligan ne dit pas que l'IA est inutile. Il dit qu'elle ne remplace pas l'âme. Un algorithme peut générer mille scénarios. Aucun n'aura la patte unique d'un auteur. Cette touche personnelle, ce regard sur le monde, cette folie douce qui fait les grandes séries.

Prenez Breaking Bad. Pourriez-vous imaginer Walter White sorti d'un prompt ? "Un prof de chimie qui cuisine de la meth." L'IA donnerait une version générique. Gilligan a créé un mythe. Nuance, profondeur, ambiguïté morale. Ça ne s'invente pas par algorithme.

Vers un Label "100% Humain" Officiel ?

Le disclaimer de Pluribus pourrait inspirer plus qu'un buzz. Et si on créait un label officiel ? Comme le Fair Trade pour le café ou le Bio pour les légumes. "Human Made Entertainment". Une certification vérifiée par un organisme indépendant. Scénario, réalisation, effets, musique : tout passé au crible.

Les avantages ? Transparence pour le public. Valorisation des créateurs. Différenciation marketing. Les inconvénients ? Coût de la certification. Risque de greenwashing créatif. Mais l'idée germe. Des pétitions circulent déjà. Des réalisateurs signent des chartes anti-IA.

Apple TV, en diffusant Pluribus, se positionne en pionnier. D'autres suivront ? Netflix, avec ses algorithmes rois, hésitera. Disney, gardien du copyright, pourrait sauter le pas. Le public, lui, vote avec ses yeux. Et pour l'instant, il adore le message.

L'Avenir de la Création Face à la Machine

Alors, que retenir de cette affaire ? D'abord, que la technologie ne remplace pas le talent. Ensuite, que les créateurs ont encore voix au chapitre. Enfin, que le public préfère l'authentique au synthétique. Pluribus n'est pas qu'une série. C'est un manifeste.

Gilligan ouvre une brèche. D'autres suivront. Des disclaimers dans les livres, les jeux vidéo, la musique. "Écrit sans IA." "Composé par un humain." Le mouvement anti-génératif prend de l'ampleur. Et tant mieux. Car sans créateurs humains, que reste-t-il ? Des boucles infinies de contenu vide.

Regardez Pluribus. Savourez chaque scène. Sachez que derrière chaque plan, il y a un cerveau qui a réfléchi, douté, réécrit. C'est ça, la magie. Pas les prompts. Pas les algorithmes. Juste des humains qui racontent des histoires. Et ça, aucune machine ne pourra l'égaler.

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