L’IA générative, un outil conversationnel plus que décisionnel

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LIA générative un outil conversationnel plus que décisionnel Innovationsfr
juin 5, 2024

L’IA générative, un outil conversationnel plus que décisionnel

Alors que l'intelligence artificielle générative fait l'objet d'un battage médiatique important, les entreprises doivent garder la tête froide quant à son potentiel réel pour la prise de décision. C'est le message que fait passer Bryan Harris, directeur de la technologie chez SAS, un éditeur américain spécialisé dans l'analyse prédictive de données.

Un investissement d'un milliard de dollars dans l'IA

SAS a annoncé son intention d'investir un milliard de dollars dans l'IA sur trois ans. Cet investissement servira d'abord à développer les solutions sectorielles de sa plateforme SAS Viya, avec des frameworks dédiés pour l'industrie pharmaceutique ou la lutte contre le blanchiment d'argent dans la banque par exemple.

L'entreprise travaille aussi à intégrer des grands modèles de langage (LLM) à sa plateforme, pour permettre l'utilisation de l'IA générative en complément. L'objectif est de pouvoir créer un modèle ou un tableau de bord par la voix ou la saisie en langage naturel. Enfin, SAS va proposer une bibliothèque de modèles "déterministes" pour des usages comme la détection de fraude ou la vision par ordinateur, que les clients pourront déployer rapidement dans leurs processus.

L'IA générative, une technologie encore limitée

Pour Bryan Harris, il y a actuellement une mauvaise communication autour de l'IA générative, souvent présentée comme supérieure aux autres techniques. Mais ce n'est en réalité qu'une méthode parmi d'autres, avec ses forces et ses faiblesses :

La grande majorité des décisions prises par les entreprises aujourd'hui ne sont pas basées sur l'IA générative, qui affiche encore de grosses lacunes en raisonnement quantitatif.

Plutôt que de se lancer tête baissée dans l'IA générative, il conseille de d'abord résoudre un problème par un processus, puis d'appliquer la technologie la plus adaptée, qu'il s'agisse de régression linéaire, de réseau de neurones ou de LLM. Les mêmes questions se posent dans tous les cas : exécution, fiabilité, traçabilité des décisions...

Un outil de conversation plus que d'inférence

Pour SAS, l'IA générative doit donc être utilisée comme une interface conversationnelle restituant des informations à l'utilisateur, plutôt que comme un outil d'inférence poussé. La plateforme Viya s'occupe du raisonnement et des calculs, le LLM sert à formuler une réponse en langage naturel.

Bryan Harris se montre enthousiaste mais prudent face à l'engouement actuel pour l'IA. S'il reconnaît une meilleure compréhension de son potentiel pour rendre les entreprises plus efficaces, il met en garde contre la tendance à trop "humaniser" des systèmes qui restent fondamentalement basés sur des statistiques. SAS compte bien tirer son épingle du jeu en délivrant des résultats tangibles.

L'IA générative constitue indéniablement une avancée technologique majeure. Mais pour l'instant, son champ d'application optimal en entreprise semble être l'amélioration de l'expérience utilisateur et de la productivité, plus que l'automatisation des décisions stratégiques. Une vision pragmatique portée par des acteurs comme SAS.

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