Stake lève 14M$ pour son investissement immobilier fractionné
Le secteur immobilier est en ébullition aux Emirats Arabes Unis. Les loyers à Dubaï ont bondi de 23% en 2024, retrouvant leur niveau pré-pandémie. Mais investir dans la pierre n'est pas à la portée de toutes les bourses. C'est là qu'intervient Stake, la startup émiratie qui bouscule les codes de l'investissement immobilier.
Stake démocratise l'accès à l'immobilier
Fondée en 2020, Stake permet d'acheter des parts dans des propriétés gérées par la plateforme et de percevoir une portion des loyers. Un modèle d'investissement immobilier fractionné novateur qui séduit de plus en plus d'investisseurs aux quatre coins du globe. Et Stake ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
14 millions de dollars pour une expansion ambitieuse
La startup vient de boucler une levée de fonds de série A de 14 millions de dollars. Menée par Middle East Venture Partners, avec la participation notable du fonds souverain d'Abu Dhabi Mubadala, ce nouveau financement va permettre à Stake d'étendre ses activités à l'Arabie Saoudite dans les prochains mois et à Abu Dhabi dès 2025. L'entreprise prévoit aussi d'élargir son offre à Dubaï, en proposant d'investir dans l'immobilier commercial.
L'Arabie Saoudite dispose de propriétés d'une valeur de plusieurs milliards de dollars. Nous allons utiliser notre expérience pour offrir un produit d'investissement unifié via notre application.
– Manar Mahmassani, co-CEO de Stake
Un marché régional prometteur
Si Dubaï reste le principal marché de Stake, l'appétit des investisseurs étrangers pour l'immobilier émirati ne faiblit pas, surtout depuis la mise en place du "golden visa" qui offre une résidence de 10 ans pour tout investissement de plus de 545 000$. L'Arabie Saoudite et sa capitale Riyad attirent aussi de plus en plus, et le royaume cherche à diversifier son économie loin du pétrole.
Mais la concurrence sera rude pour Stake, avec des acteurs locaux bien implantés comme Awaed et Aseel. La licorne des investissements immobiliers devra miser sur son expérience et sa base d'utilisateurs fidèles pour s'imposer. Avec déjà plus de 200 propriétés sous gestion, la startup est sur la bonne voie. Ses principaux défis :
- Adapter son modèle aux spécificités réglementaires de chaque pays
- Élargir sa base d'investisseurs en ciblant de nouveaux profils
- Nouer des partenariats stratégiques avec des acteurs locaux
Prochaine étape : la rentabilité
Stake vise l'équilibre financier à Dubaï d'ici fin 2024 et la profitabilité en 2025. La startup explore aussi des opportunités de partenariats pour permettre aux investisseurs du Moyen-Orient d'accéder à des propriétés dans d'autres pays comme les États-Unis. Une stratégie de diversification géographique et d'ouverture qui pourrait porter ses fruits.
Avec un marché immobilier dynamique, une population jeune et connectée, et des États désireux d'attirer les investissements étrangers, le Moyen-Orient offre un terreau fertile pour l'essor des fintechs et proptechs comme Stake. Reste à transformer l'essai, en s'adaptant aux spécificités culturelles et réglementaires de chaque marché. Un défi que Stake semble prêt à relever, avec l'ambition de devenir le leader incontesté de l'investissement immobilier fractionné dans la région.
