Bourse : L’Europe ouvre en ordre dispersé, le CAC 40 souffre
En ce vendredi matin, les principales places boursières européennes peinent à trouver une direction claire dans les premiers échanges. Si la hausse des cours du pétrole permet de soutenir les valeurs du secteur, elle ne parvient pas à contrebalancer totalement l'attentisme des investisseurs. Ces derniers font preuve de prudence à l'approche de deux événements majeurs : la publication très attendue des chiffres de l'inflation aux États-Unis plus tard dans la journée, et le premier tour des élections législatives françaises prévu dimanche.
Le CAC 40 sous pression à l'approche des législatives
C'est à Paris que la baisse est la plus marquée. Vers 07h40 GMT, le CAC 40 cède 0,64% à 7 490,14 points. L'approche du premier tour des élections législatives, qui se tient dans à peine deux jours, est source de nervosité pour les acteurs de marché. Ce scrutin suscite en effet des interrogations depuis plusieurs semaines maintenant quant à ses possibles répercussions économiques et financières.
Londres et Francfort limitent les dégâts
Pendant ce temps, les autres grandes places européennes s'en sortent un peu mieux. À Londres, le FTSE 100 grappille 0,3%. De son côté, le Dax de Francfort parvient à prendre 0,21%. Plus globalement, l'indice EuroStoxx 50 recule de 0,04%, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 s'adjugent respectivement 0,12% et 0,08%.
Le secteur pétrolier en soutien
Seule lueur d'espoir, le compartiment européen du secteur de l'énergie gagne 0,57%, porté par la remontée des cours du brut. Une tendance positive qui permet de compenser en partie la morosité ambiante sur les marchés du Vieux Continent ce vendredi matin.
Dans le reste de l'actualité des valeurs
Du côté des valeurs individuelles, Nokia s'envole de 3,35% après avoir annoncé le rachat d'Infinera Corp, pour une valeur d'entreprise de 2,3 milliards de dollars. À l'inverse, JD Sports chute de 4,2% dans le sillage de l'avertissement sur résultats de l'américain Nike. Air France-KLM perd environ 5% après une dégradation de Barclays. Mais c'est Atos qui signe la plus forte baisse, avec un plongeon de 12,7%, suite aux démissions de deux administrateurs et la volonté de Onepoint de céder sa participation.
Dans ce contexte de marché tendu, les investisseurs attendent désormais avec une certaine fébrilité deux événements qui pourraient influencer la tendance : le verdict des urnes dimanche en France, et surtout le niveau d'inflation aux États-Unis qui sera publié cet après-midi. Des statistiques scrutées de près par la Réserve Fédérale américaine pour ajuster sa politique monétaire face à la flambée des prix.