Canadian Tech: Ambition Mondiale en Action

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Canadian Tech Ambition Mondiale en Action   Innovationsfr
juin 27, 2025

Canadian Tech: Ambition Mondiale en Action

Et si le Canada devenait une puissance mondiale en matière d’innovation ? Lors du BetaKit Town Hall 2025, organisé à Toronto, plus de 500 leaders technologiques se sont réunis pour célébrer une ambition débridée. De la purification de l’eau potable à la conquête spatiale, les startups canadiennes ne se contentent pas de rêver grand : elles transforment ces rêves en réalités concrètes, ici et à l’international. Cet événement, qui a marqué la Toronto Tech Week, a mis en lumière des entrepreneurs audacieux, déterminés à résoudre des problèmes planétaires tout en renforçant l’écosystème technologique canadien.

Une ambition canadienne qui rayonne

Le BetaKit Town Hall, tenu le 23 juin 2025 à l’Université de Toronto, a été bien plus qu’un simple rassemblement. Il a incarné un moment charnière pour l’innovation au Canada. Les intervenants, issus de domaines aussi variés que la biotechnologie, la cleantech et l’aérospatiale, ont partagé une vision commune : utiliser la science et l’entrepreneuriat pour répondre aux défis mondiaux. Cet événement a également marqué le lancement de l’édition inaugurale de BetaKit Most Ambitious, une publication célébrant les acteurs les plus audacieux de la tech canadienne.

Des solutions pour la planète

Le changement climatique et l’accès à l’eau potable sont parmi les enjeux les plus pressants de notre époque. Au BetaKit Town Hall, plusieurs startups ont démontré comment le Canada peut jouer un rôle de leader dans ces domaines. Deep Sky, une entreprise de technologie verte, développe des solutions pour capturer le CO2 dans l’atmosphère et le stocker sous terre. Phil De Luna, son directeur scientifique et commercial, a souligné l’opportunité unique pour le Canada de devenir un hub mondial pour la capture du carbone.

Nous voulons faire du Canada le lieu où la capture du carbone atteint une échelle mondiale.

– Phil De Luna, Deep Sky

De son côté, Xatoms s’attaque à un autre défi majeur : l’accès à l’eau potable. Avec une technologie combinant intelligence artificielle et photocatalyseurs développés par la chimie quantique, cette startup traite l’eau contaminée à une échelle impressionnante. Lors de l’événement, la fondatrice Diana Virgovicova a réalisé une démonstration en direct, prouvant l’efficacité de sa solution. Elle a également rappelé que 37 avis d’ébullition d’eau touchent encore des communautés autochtones au Canada, un problème que Xatoms ambitionne de résoudre.

Leurs ambitions ne s’arrêtent pas aux frontières canadiennes. Avec des contrats aux États-Unis, au Kenya et en Afrique du Sud, Xatoms vise à créer une plateforme adaptable à tout type de contaminant, qu’il s’agisse d’arsenic ou de PFAS. Cette vision globale illustre comment les startups canadiennes peuvent avoir un impact mondial tout en répondant aux besoins locaux.

Conquérir l’espace depuis le Canada

Si certaines startups se concentrent sur la Terre, d’autres regardent vers les étoiles. NordSpace, basée à Markham, en Ontario, travaille à faire du Canada une nation spatiale à part entière. Alors que le Canada est le seul pays du G7 sans capacité de lancement spatiale, NordSpace prévoit de changer cela avec le premier lancement commercial de fusée prévu pour 2025.

Nous sommes unis par le désir de faire du Canada une nation spatiale compétitive et respectée.

– Rahul Goel, NordSpace

Rahul Goel, PDG de NordSpace, a souligné l’importance de garder les investissements et le savoir-faire au Canada. Actuellement, des entreprises comme Telesat dépensent des milliards pour lancer des satellites depuis l’étranger, ce qui représente une perte économique pour le pays. En construisant des moteurs, des véhicules et le premier port spatial à St. Lawrence, Terre-Neuve-et-Labrador, NordSpace ambitionne de retenir ces ressources et de créer des emplois locaux.

Les défis de l’innovation matérielle

L’ambition ne suffit pas sans un écosystème favorable. Les intervenants du Town Hall ont mis en lumière les obstacles auxquels font face les startups développant des technologies matérielles. MycoFutures, par exemple, utilise des fibres de mycélium pour créer un cuir synthétique durable. Cependant, sa fondatrice, Stephanie Lipp, a déploré les difficultés à produire localement.

Le manque d’acheteurs locaux prêts à tester de nouveaux biomatériaux, l’absence d’espaces de laboratoire partagés et la rareté des contrats d’achat garantis freinent les entreprises comme MycoFutures. Heureusement, Stephanie Lipp a bénéficié du soutien de Katherine Homuth, PDG d’Oomira, qui a offert des commandes anticipées et l’accès à une usine à Montréal.

Nous avons besoin de capital-risqueurs prêts à prendre des risques sur les projets de zéro à un.

– Katherine Homuth, Oomira

Katherine Homuth a également appelé à une réforme du modèle de financement. Elle a proposé une idée audacieuse : établir un salaire de référence pour les fondateurs, même si l’entreprise ne peut pas encore le payer. Cela permettrait de reconnaître la valeur économique du sacrifice des entrepreneurs, souvent invisibilisé après plusieurs années de travail sans rémunération.

Un écosystème à renforcer

Pour que l’ambition canadienne prospère, plusieurs éléments sont nécessaires. Les intervenants ont dressé une liste claire des besoins pour soutenir les startups technologiques :

  • Des investisseurs prêts à prendre des risques sur des projets matériels.
  • Des infrastructures adaptées, comme des laboratoires partagés.
  • Des contrats d’achat garantis pour encourager l’innovation.
  • Une reconnaissance de la valeur économique des sacrifices des fondateurs.

Ces éléments, bien que simples en apparence, demandent une transformation profonde de l’écosystème. Sans eux, même les idées les plus prometteuses risquent de stagner.

Un rayonnement international, ancré localement

Le BetaKit Town Hall a également mis en avant l’importance de raconter les réussites canadiennes. La maire de Toronto, Olivia Chow, a ouvert l’événement en soulignant que la ville accueille des entrepreneurs du monde entier, tout en inspirant la prochaine génération. Cependant, un défi persiste : retenir les talents canadiens et rapatrier ceux qui partent à l’étranger.

Quand je lisais BetaKit Most Ambitious, je me disais : ‘Attendez, cette entreprise est canadienne ?’

– Aaron Rodericks, Bluesky

Aaron Rodericks, un Canadien travaillant pour Bluesky en Irlande, a souligné que les entreprises doivent mieux communiquer leur identité canadienne pour attirer et retenir les talents. En mettant en avant leurs origines, elles peuvent inspirer un sentiment d’appartenance et d’ambition, tout en montrant que le Canada est un lieu où l’on peut avoir un impact mondial.

Un avenir à construire ensemble

Le BetaKit Town Hall 2025 a été un rappel puissant que l’innovation canadienne ne se limite pas aux frontières du pays. Des startups comme Deep Sky, Xatoms, NordSpace et MycoFutures montrent que le Canada peut non seulement répondre à des enjeux locaux, mais aussi jouer un rôle de leader sur la scène mondiale. Cependant, pour que cette ambition se concrétise, il faut un écosystème robuste, des investisseurs audacieux et une volonté collective de célébrer et de soutenir les innovateurs.

En réunissant des esprits brillants et des idées audacieuses, le Canada peut transformer ses ambitions en réalités tangibles. Le chemin est encore long, mais des événements comme le BetaKit Town Hall montrent que l’élan est bien là. À nous de le saisir.

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