Comprendre les Licences Open Source: Permissives vs Copyleft

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Comprendre les Licences Open Source Permissives vs Copyleft   Innovationsfr
janvier 12, 2025

Comprendre les Licences Open Source: Permissives vs Copyleft

Lorsqu'on se lance dans un projet open source, une des premières questions qui se pose est : quelle licence choisir ? Au-delà des aspects techniques, ce choix aura un impact majeur sur l'utilisation et l'évolution future du logiciel. Parmi la multitude de licences existantes, deux grandes familles se distinguent : les licences permissives et les licences copyleft. Alors, laquelle adopter ? Décryptage.

Licences permissives : la liberté avant tout

Les licences open source permissives, comme la célèbre licence MIT ou la licence Apache, se caractérisent par le peu de restrictions qu'elles imposent. Elles autorisent quasiment tous les usages :

  • Utilisation commerciale
  • Modification du code source
  • Distribution des versions modifiées

La seule obligation est généralement de conserver la notice de copyright et de licence d'origine. Cette souplesse en fait un choix populaire pour les bibliothèques logicielles et les outils de développement.

Avec une licence permissive, les développeurs peuvent utiliser le code comme bon leur semble, y compris dans des logiciels propriétaires, ce qui favorise l'adoption.

Linus Torvalds, créateur de Linux

Les avantages des licences permissives

En optant pour une licence permissive, un projet open source maximise ses chances d'être largement utilisé et contribué, y compris par des entreprises. Cela permet de :

  • Bénéficier des contributions de la communauté
  • Voir son code intégré dans de nombreux logiciels
  • Favoriser l'interopérabilité entre projets

Les licences permissives conviennent particulièrement aux outils "d'infrastructure" qui visent à être massivement déployés. C'est le cas par exemple de langages comme Python ou de frameworks comme React.

Les inconvénients à considérer

Le revers de la médaille est qu'un projet sous licence permissive peut tout à fait être intégré dans un logiciel propriétaire, sans obligation de reconstituer le code source. Certains peuvent y voir un manque de réciprocité : bénéficier de travail collaboratif opensource sans rien reverser à la communauté en retour.

Licences copyleft : le partage comme principe

Les licences "copyleft", comme la famille des licences GNU GPL, adoptent une philosophie différente. Si elles accordent les mêmes libertés d'utilisation que les licences permissives, elles les assortissent d'une condition : les versions dérivées doivent être distribuées sous la même licence.

Le copyleft utilise les droits d'auteur, mais les détourne de leur but usuellement restrictif : au lieu d'une propriété privée, il en fait une propriété publique.

Richard Stallman, Fondateur de la Free Software Foundation

Concrètement, si un logiciel intègre du code sous licence copyleft, il devra lui aussi adopter une licence copyleft pour pouvoir être distribué. C'est un mécanisme "viral" visant à maintenir le code source ouvert au fil des dérivations.

Copyleft : garantir la pérennité de l'open source

Le copyleft apporte la garantie que les améliorations apportées à un logiciel resteront accessibles à la communauté. Cela évite de voir une version propriétaire "dériver" le projet initial sans reconstitution. C'est le modèle choisi par des projets majeurs comme le noyau Linux.

Cette vision, fidèle aux principes originaux du logiciel libre, peut notamment convenir aux projets qui nécessitent de fortes contributions communautaires. Elle est cependant moins flexible pour les usages commerciaux.

Copyleft fort vs copyleft faible

Toutes les licences copyleft n'ont pas le même périmètre. Certaines, qualifiées de "copyleft fort", comme la GPL, imposent la redistribution de tout le logiciel dérivé sous la même licence. D'autres, dites "copyleft faible", comme la LGPL ou la MPL, limitent cette obligation au seul composant d'origine.

Alors, permissive ou copyleft ?

Il n'y a pas de réponse universelle. Le choix dépendra des objectifs du projet :

  • Adoption la plus large possible et réutilisation dans des logiciels propriétaires ? Une licence permissive sera plus adaptée.
  • Maintien dans le giron open source et forte implication communautaire attendue ? Le copyleft répondra mieux à ces enjeux.

Des modèles hybrides existent aussi, comme les licences à double régime qui proposent le choix entre une version permissive et une version copyleft. L'essentiel est de faire un choix éclairé et explicite, pour donner à son projet open source les meilleures chances de succès.

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