DreamFlare, studio d’IA, réinvente la création vidéo

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DreamFlare studio dIA réinvente la création vidéo Innovationsfr
juillet 9, 2024

DreamFlare, studio d’IA, réinvente la création vidéo

Imaginez un monde où chacun pourrait devenir un conteur épique, un réalisateur visionnaire. C'est ce que promet DreamFlare AI, un nouveau studio qui émerge de l'ombre avec une mission audacieuse : démocratiser la création de contenu vidéo court généré par intelligence artificielle. Oubliez les barrières techniques et financières, DreamFlare veut mettre le pouvoir de l'IA générative dans les mains des créateurs. Mais sont-ils vraiment en train de réinventer l'industrie de la vidéo ou surfent-ils simplement sur la vague de l'IA ?

Un studio pas comme les autres

Fondé par Josh Liss, ex-Googler, et Rob Bralver, cinéaste documentaire, DreamFlare n'est pas juste un énième outil d'IA. C'est un véritable studio virtuel où les créateurs collaborent avec des conteurs professionnels pour façonner des histoires uniques grâce à des outils d'IA comme Runway, Midjourney ou ElevenLabs. Le contenu généré est ensuite distribué via un service en ligne sur abonnement, permettant aux créateurs de monétiser leur travail grâce au partage des revenus d'abonnement et de publicité.

Flips et Spins : l'interactivité au cœur

DreamFlare propose deux types de contenu animé innovants :

  • Les Flips : des histoires façon BD avec des clips et images générés par IA à faire défiler.
  • Les Spins : des courts-métrages interactifs où le spectateur peut influer sur certains événements de l'histoire.

Une approche qui mise sur l'engagement du public et ouvre de nouvelles possibilités narratives.

L'IA, une menace pour les artistes ?

L'émergence de DreamFlare intervient à un moment où Hollywood s'inquiète de l'impact de l'IA sur l'emploi. Selon une étude de l'Animation Guild, 75% des sociétés de production utilisant l'IA ont réduit ou éliminé des postes. Mais pour les fondateurs, il ne s'agit pas de remplacer qui que ce soit :

C'est l'opportunité pour les créateurs de démocratiser le storytelling. Nous sommes ravis de donner aux êtres humains la possibilité d'exploiter cet outil pour raconter de nouvelles histoires passionnantes.

– Josh Liss, co-fondateur de DreamFlare

Contrôle qualité et propriété intellectuelle

Bien que les créateurs soient libres d'utiliser n'importe quel outil d'IA payant, DreamFlare assure avoir un processus de révision rigoureux pour s'assurer que les soumissions ne sont pas basées sur du matériel protégé par le droit d'auteur. La plateforme dispose également d'un système de retrait en cas d'infraction. Si les personnages de fiction restent interdits, ceux du domaine public comme Alice, Peter Pan ou Frankenstein ont droit de cité.

Modèle économique et communauté

DreamFlare offre quatre manières aux créateurs de gagner de l'argent : partage des revenus de la plateforme, revenus publicitaires, pourboires des fans et bientôt une place de marché pour vendre des produits dérivés. Un "fan fund" permet aussi aux followers de soutenir les créateurs et de participer au processus créatif, avec des avantages comme des apparitions au générique, l'accès à des coulisses ou même un statut de producteur.

Au lancement, une centaine de créateurs sont présents, couvrant un large éventail de genres, de la science-fiction à la comédie en passant par la fantasy ou le mystère. L'abonnement premium est à 2,99$/mois ou 24$/an avec une offre de lancement à 9,99$ pour un an. Du contenu gratuit est aussi proposé chaque semaine pour appâter le chaland.

L'avenir du divertissement ?

DreamFlare entend bien surfer sur la vague de l'IA générative et du contenu interactif pour s'imposer comme un acteur incontournable de la création vidéo. Avec le soutien de FoundersX Ventures et de partenariats avec des pontes de Disney, Netflix ou Universal, le studio a de solides atouts. Mais la route est encore longue et parsemée d'embûches, des questions de droits d'auteur à l'acceptation par le public d'un contenu 100% IA.

Une chose est sûre, DreamFlare ne manque pas d'ambition et compte bien bousculer les codes de l'industrie. Reste à voir si sa vision d'une démocratisation de la création vidéo se concrétisera ou si elle se heurtera aux réalités d'un secteur en pleine mutation. L'avenir nous le dira, mais une nouvelle ère passionnante s'ouvre pour les conteurs en herbe et les amateurs d'histoires inédites. Et vous, prêts à devenir le prochain Spielberg grâce à l'IA ?

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