Ebury, la fintech qui bouscule le paiement international
Imaginez pouvoir réaliser des paiements internationaux en quelques clics, sans tracas ni frais exorbitants. C'est la promesse d'Ebury, une fintech britannique qui ne cesse de faire parler d'elle. Avec des solutions innovantes destinées aux entreprises, elle s'apprête maintenant à franchir un cap décisif : l'entrée en Bourse, avec l'appui de la prestigieuse banque d'investissement Goldman Sachs. Plongeons dans les coulisses de cette success story à l'accent british.
Ebury, le petit génie des paiements internationaux
Fondée en 2009 par Juan Lobato et Salvador Garcia, Ebury s'est donné pour mission de simplifier la vie des entreprises dans leurs transactions internationales. Fini le casse-tête des changes et les délais interminables, la fintech propose des solutions sur-mesure :
- Des outils de change en ligne pour obtenir le meilleur taux
- Des services de gestion de trésorerie pour optimiser les liquidités
- Des prêts pour financer le développement à l'international
L'offre séduit rapidement de nombreuses PME et ETI. La société connaît une croissance fulgurante, multiplie les levées de fonds et s'implante à travers le monde, de Londres à Dubaï en passant par Paris. En 2019, le géant bancaire espagnol Santander mise sur son potentiel et injecte 400 millions d'euros pour accélérer son essor.
Un modèle économique solide et prometteur
Contrairement à bien des fintechs, Ebury a su conjuguer hyper-croissance et rentabilité. En 2022, elle affichait un chiffre d'affaires de 204 millions de livres (242 millions d'euros) et dégageait 16 millions de livres de bénéfices. Une santé financière qui attire l'œil des investisseurs.
Son secret ? Une plateforme technologique avancée qui automatise les processus, couplée à une expertise pointue des marchés financiers. Avec 1700 employés présents dans 25 pays pour accompagner ses clients, la fintech dispose d'une force de frappe internationale.
Goldman Sachs aux manettes de l'IPO
Prochaine étape pour propulser la licorne : la Bourse de Londres. Et pas avec n'importe qui à ses côtés, puisque la banque Goldman Sachs a été choisie pour piloter l'opération. Avec une valorisation espérée à 2 milliards de livres, l'introduction pourrait avoir lieu début 2025.
Cette IPO constitue un véritable test pour le marché londonien, dans un contexte où les investisseurs se montrent prudents face aux valorisations des fintechs.
Financial Times
Si l'opération est menée à bien, Ebury disposera de moyens considérables pour financer sa croissance et lancer de nouveaux services innovants. A l'heure où le marché des paiements internationaux explose avec la mondialisation des échanges, elle a une belle carte à jouer.
L'intelligence artificielle, atout majeur d'Ebury
Pour rester à la pointe, Ebury mise de plus en plus sur l'intelligence artificielle. Elle développe des algorithmes prédictifs pour anticiper les variations de change et proposer les meilleurs taux à ses clients. Des chatbots sont aussi déployés pour apporter un support 24h/24.
En automatisant un maximum de tâches grâce à l'IA, la fintech peut se concentrer sur l'essentiel : l'expérience client et le développement de nouvelles solutions. Un enjeu crucial pour garder une longueur d'avance sur les géants de la finance traditionnelle et les autres fintechs qui lorgnent sur ce marché juteux.
Avec son entrée en Bourse, Ebury s'apprête à écrire un nouveau chapitre de sa jeune et brillante histoire. Dans un paysage concurrentiel en pleine mutation, elle a su construire un modèle robuste et séduire des partenaires de renom. Reste à transformer l'essai auprès des investisseurs et à exécuter sa stratégie de croissance, pour devenir l'un des leaders incontournables du paiement international. Un défi à la hauteur de ses ambitions !