Google crée un fonds de 120M $ pour l’éducation mondiale en IA
Imaginez un monde où l'intelligence artificielle (IA) profite à tous, sans laisser personne sur le bord du chemin. C'est la vision défendue par Sundar Pichai, PDG de Google, lors du Sommet de l'ONU sur l'Avenir qui s'est tenu ce samedi. Pour concrétiser cet idéal, le géant du web a annoncé la création d'un fonds de 120 millions de dollars dédié à l'éducation et la formation en IA dans le monde entier.
L'IA, un levier de développement durable
Lors de son discours, Sundar Pichai a qualifié l'IA de technologie la plus transformatrice à ce jour. Selon lui, elle offre des opportunités majeures pour le développement durable :
- Accès à l'information dans toutes les langues
- Accélération des découvertes scientifiques
- Alertes et suivi des catastrophes climatiques
- Stimulation du progrès économique
Toutefois, le dirigeant de Google reste lucide quant aux risques inhérents à cette technologie, citant notamment le phénomène des deepfakes. Des dangers qu'il convient de prendre en compte sans pour autant freiner le déploiement de l'IA.
Éviter une fracture mondiale
L'ambition de Google est claire : faire en sorte que l'IA profite au plus grand nombre, en particulier dans les pays en développement. D'où la création de ce fonds "Global AI Opportunity Fund", qui permettra de financer des programmes d'éducation et de formation, en partenariat avec des ONG locales.
Nous voulons éviter une fracture mondiale en matière d'IA et faire en sorte que ses bénéfices soient largement partagés.
Sundar Pichai, PDG de Google
Une vision louable, mais qui ne pourra se concrétiser sans un cadre réglementaire adapté. Sur ce point, Sundar Pichai appelle à une réglementation intelligente des produits, qui atténue les risques sans céder aux tentations protectionnistes. Un équilibre délicat à trouver pour les régulateurs du monde entier.
Un écosystème à construire
Au-delà des aspects réglementaires, c'est tout un écosystème qu'il faut bâtir autour de l'IA pour en faire un véritable moteur de progrès. Cela passe par la sensibilisation du grand public, la formation des talents, mais aussi le soutien aux startups innovantes du secteur.
Avec son fonds de 120 millions de dollars, Google espère ainsi poser la première pierre d'un édifice collaboratif, où chercheurs, entrepreneurs, ONG et pouvoirs publics œuvreront main dans la main pour mettre l'IA au service de l'intérêt général. Un défi immense et passionnant qui nous concerne tous.
Reste à voir comment cette initiative sera accueillie par la communauté internationale, et quels fruits concrets elle portera sur le terrain. Une chose est sûre : la course à l'IA ne fait que commencer, et ses enjeux dépassent largement les frontières de la tech. C'est toute notre vision du futur qui est en jeu.