Grenoble, Capitale Européenne de l’Innovation Technologique
Et si le nouveau cœur battant de l'innovation européenne se trouvait au pied des Alpes ? C'est ce que semblent indiquer les derniers chiffres de l'Office Européen des Brevets (OEB). L'université Grenoble Alpes s'impose en effet comme le premier établissement européen en termes de dépôts de brevets universitaires, devant des mastodontes comme l'École Polytechnique Fédérale de Zurich. Un exploit qui met en lumière l'effervescence de l'écosystème technologique grenoblois.
Un leadership incontestable en matière de brevets
Avec pas moins de 3348 demandes de brevets déposées entre 2000 et 2020, l'université Grenoble Alpes domine largement le classement européen établi par l'OEB. Un chiffre impressionnant qui la place loin devant sa dauphine zurichoise et ses 2219 demandes. Cette performance illustre la vitalité de la recherche grenobloise, portée par des laboratoires et chercheurs de renommée internationale.
Cette première place témoigne de l'excellence de nos équipes et de la qualité des collaborations tissées avec nos partenaires industriels.
Yassine Lakhnech, Président de l'Université Grenoble Alpes
Des domaines d'expertise variés et high-tech
Si l'on devait résumer les forces de l'université Grenoble Alpes, on pourrait citer pêle-mêle les nanotechnologies, l'informatique, les biotechnologies ou encore les sciences des matériaux. Autant de secteurs à la pointe de l'innovation, nécessitant des infrastructures de recherche de haut vol mais aussi une fertilisation croisée entre laboratoires académiques et industriels.
Car là réside l'autre force du modèle grenoblois : un écosystème intégré favorisant les synergies entre monde universitaire, centres de R&D et entreprises innovantes. Les nombreux partenariats noués, par exemple, avec des géants comme STMicroelectronics ou Schneider Electric en témoignent.
Un terreau fertile pour les start-ups deeptech
Cet écosystème unique est également un formidable tremplin pour l'émergence de start-ups à fort potentiel, notamment dans le domaine des technologies de rupture (ou deeptech). Dotées dès leur création de solides bases scientifiques issues des travaux de recherche grenoblois, elles peuvent rapidement passer à l'échelle industrielle en s'appuyant sur le riche tissu local.
- Microlight3D, une spin-off spécialisée dans l'impression 3D haute résolution.
- Nerys Biosciences, qui développe de nouveaux médicaments basés sur les exosomes.
- Qooore Systems, concepteur de calculateurs ultra-haute performance et ultra-basse consommation.
Autant de pépites technologiques qui contribuent au rayonnement international de la recherche made in Grenoble.
Une dynamique d'innovation appelée à se renforcer
Loin de se reposer sur ses lauriers, l'université Grenoble Alpes entend bien conforter son leadership dans les années à venir. Avec notamment la création prochaine d'un Institut d'Intelligence Artificielle, en partenariat avec le CNRS et Inria, qui viendra compléter un écosystème déjà très riche dans ce domaine porteur.
De quoi attirer encore davantage les talents et les projets les plus prometteurs, faisant de Grenoble une destination incontournable pour quiconque souhaite entreprendre ou innover dans les deep tech. Les futurs champions technologiques européens y trouveront assurément un terreau des plus fertiles pour s'épanouir et changer la donne à l'échelle mondiale.
