Inventex Révolutionne les Brevets avec l’IA à 26 Ans

Imaginez un adolescent de 14 ans, un ordinateur portable sous le bras, échangeant des lignes de code contre des bitcoins sur Reddit. Ce n’est pas une fiction, mais le début hors norme de Daniel Ruskin, un prodige qui, à l’époque, ne pouvait même pas ouvrir un compte bancaire. Aujourd’hui, à seulement 26 ans, cet ancien ingénieur de Coinbase lance Inventex, une start-up qui promet de transformer le monde opaque des brevets grâce à l’intelligence artificielle. Une histoire qui mêle audace, technologie et ambition : plongeons dans cette aventure fascinante.

De Coinbase à Inventex : Une Trajectoire Étonnante

Tout commence dans les années 2010, quand le jeune Daniel, passionné de programmation, découvre Coinbase, une plateforme alors naissante dans l’univers des cryptomonnaies. Avec une audace déconcertante, il envoie un courriel à froid au responsable des opérations. Résultat ? Il décroche un rôle clé et contribue à poser les bases du logiciel qui fera décoller Coinbase, passant d’une petite structure à une référence mondiale.

Quatre ans plus tard, il troque les lignes de code pour les bancs de l’université, puis de l’école de droit. Entre-temps, il touche à tout : il monte une start-up dans la sécurité électorale, décroche un brevet pour sa technologie, et se heurte à une réalité frustrante : le processus des brevets est lent, coûteux et peu transparent. Une graine est plantée, qui germera en décembre 2024 avec la création d’Inventex.

Inventex : Réinventer les Brevets avec l’IA

À Salt Lake City, Inventex voit le jour avec une mission claire : accélérer et simplifier le dépôt de brevets. Comment ? En combinant une flotte d’agents IA spécialisés à des avocats agréés. Là où les cabinets traditionnels mettent des mois, Inventex promet des résultats en quelques jours, une efficacité décuplée qui attire déjà les regards.

Le processus est ingénieux. Les clients fournissent des données techniques – code, spécifications, plans – et les outils d’Inventex analysent tout. Ils repèrent ce qui est brevetable, fouillent les archives pour comparer avec l’existant, et rédigent des demandes précises. Le tout est peaufiné par des experts humains, garantissant une qualité optimale.

Nos agents IA sont affinés pour chaque domaine technique, offrant une expertise que les avocats traditionnels peinent souvent à égaler.

– Daniel Ruskin, Fondateur d’Inventex

Un Financement Rapide et des Soutiens de Poids

À peine un mois après son lancement, Inventex boucle une levée de fonds de 2,4 millions de dollars en pré-amorçage. Parmi les investisseurs, on retrouve des noms prestigieux : Conviction Capital, Fred Ehrsam (cofondateur de Coinbase), et Cambrian Ventures. Cette ronde, réalisée via des SAFE à une valorisation de 10 millions de dollars, témoigne de la confiance immédiate dans le projet.

Maksim Stepanenko, qui a côtoyé Ruskin chez Coinbase, n’a pas hésité à investir. Il décrit un collègue hors normes, capable de jongler avec des projets complexes dès le lycée. Cette réputation de “moteur à haute vitesse” semble suivre Ruskin partout où il va.

Pourquoi les Brevets Posent Problème

Le système actuel des brevets est un labyrinthe. Pour une entreprise, protéger une invention signifie souvent des mois d’attente, des coûts exorbitants et des échanges interminables avec des avocats qui ne saisissent pas toujours les subtilités techniques. Résultat : beaucoup renoncent, laissant leurs idées vulnérables.

Daniel Ruskin l’a vécu lui-même avec sa start-up électorale. Cette frustration l’a poussé à imaginer une alternative : un modèle où la technologie prend le relais pour les tâches répétitives, laissant aux humains le soin de la stratégie. Avec Inventex, il veut rendre les brevets accessibles à tous, des géants aux petites structures.

Une Approche qui Séduit Déjà

Les débuts sont prometteurs. Inventex affiche déjà 250 000 dollars de revenus récurrents annuels potentiels, avec des clients allant de start-ups à des entreprises cotées en bourse comme Dirac. La demande explose, au point que Ruskin admet avoir “plus de prospects qu’on ne peut en gérer”.

La croissance, portée par le bouche-à-oreille et des partenariats avec des fonds de capital-risque, atteint 2x par mois. Avec une équipe réduite – trois ingénieurs à temps plein et des avocats contractuels – Inventex prouve qu’on peut faire beaucoup avec peu.

Un Passé qui Forge l’Avenir

Avant Inventex, Daniel Ruskin a marqué les esprits ailleurs. Chez Checkr, une plateforme fintech, il lance Checkr Pay en 2022, un “néo-banque” interne bouclé en trois mois avec une équipe de trois ingénieurs. Cette rapidité impressionne Rex Salisbury de Cambrian Ventures, qui le qualifie de “plus rapide des pionniers”.

Son parcours académique n’est pas en reste. Diplômé dans le top 10 % de sa promotion à la faculté de droit de NYU en 2024, il passe l’examen du barreau des brevets avec brio. Une combinaison rare de compétences techniques et juridiques qui fait d’Inventex bien plus qu’une simple start-up.

Une Vision à Long Terme

Ruskin ne s’arrête pas là. Il envisage de proposer les outils d’Inventex en marque blanche aux cabinets d’avocats, leur permettant d’offrir des services plus rapides et efficaces. Pour lui, l’avenir des brevets repose sur une inversion : moins de temps sur la rédaction, plus sur la stratégie.

Dans cinq ans, il prédit que le coût d’un dépôt chutera, rendant le système plus inclusif. Une ambition qui pourrait bouleverser un secteur figé depuis des décennies, au profit des innovateurs de toutes tailles.

Les Forces d’Inventex Face à la Concurrence

Dans le paysage des outils de brevets, Inventex se distingue. Des concurrents comme Edge ou Solve proposent des solutions d’automatisation, mais restent ancrés dans le modèle traditionnel des cabinets. Inventex, lui, offre un service complet, de la découverte à la validation, sans les lourdeurs du passé.

Son modèle est aussi adaptable. Par exemple, il automatise déjà des plaintes pour le MSPB américain, un défi que les firmes classiques ne peuvent relever à grande échelle. Cette flexibilité pourrait être un atout décisif.

Les Défis à Relever

Malgré son envol, Inventex doit faire ses preuves. Le secteur juridique est conservateur, et convaincre les grandes entreprises de confier leurs brevets à une start-up jeune reste un pari. La scalabilité du modèle, avec une équipe encore mince, sera aussi à surveiller.

Enfin, la concurrence ne dort pas. Si les outils IA se démocratisent, d’autres pourraient emboîter le pas. Mais avec un leader comme Ruskin, Inventex a une longueur d’avance : sa vision et son exécution rapide sont difficiles à égaler.

Un Entrepreneur à Suivre

Daniel Ruskin incarne une nouvelle génération d’entrepreneurs : jeunes, audacieux, et capables de marier technologie et droit. De Coinbase à Inventex, son parcours est une leçon d’adaptabilité et de persévérance. À 26 ans, il a déjà construit deux licornes et ne compte pas s’arrêter.

Alors, que réserve l’avenir à Inventex ? Une chose est sûre : avec un tel capitaine à la barre, cette start-up pourrait bien redéfinir les règles du jeu. Restez à l’écoute, car l’innovation ne fait que commencer.