Le Marché de l’Emploi Canadien Dur pour la Gen Z

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décembre 22, 2025

Le Marché de l’Emploi Canadien Dur pour la Gen Z

Imaginez-vous à peine sorti de l'université, plein d'ambitions, et pourtant coincé dans un job qui n'a rien à voir avec vos rêves. Pour beaucoup de jeunes Canadiens de la génération Z, cette situation n'est pas un cauchemar lointain, mais une réalité quotidienne. Un récent sondage révèle des chiffres qui font froid dans le dos : un quart des Canadiens s'inquiète de perdre son emploi en 2026.

Et pour les plus jeunes, la situation est encore plus précaire. Près de la moitié des Gen Z occupent des postes qui ne correspondent pas à leur domaine de prédilection. Cette dissonance professionnelle alimente une anxiété généralisée et une envie furieuse de changer de cap.

Pourquoi le marché du travail canadien est-il si hostile à la Gen Z ?

Le Canada traverse une période de turbulences économiques et technologiques inédites. Entre les menaces de guerre commerciale, l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle et la pression des employeurs pour un retour massif au bureau, les règles du jeu ont changé du tout au tout.

Ces bouleversements touchent particulièrement les jeunes entrants sur le marché du travail. Les postes d'entrée de gamme, traditionnellement accessibles aux diplômés récents, disparaissent ou se transforment sous l'effet de l'automatisation.

L'impact dévastateur de l'intelligence artificielle sur les emplois juniors

L'IA n'est plus une technologie futuriste : elle remodèle déjà le paysage professionnel. De nombreuses tâches répétitives ou analytiques simples, autrefois confiées à des stagiaires ou jeunes employés, sont désormais automatisées.

Résultat ? Les entreprises réduisent leurs recrutements pour ces profils. Les jeunes se retrouvent soit sans opportunité correspondant à leurs compétences, soit obligés d'accepter des rôles sous-qualifiés.

« Pouvez-vous imaginer qu'un quart – 25 % – des Canadiens ne soit pas sûr d'être encore employé l'année prochaine ? C'est une statistique folle. »

– Kevin Kliman, président Canada chez Employment Hero

Cette citation illustre parfaitement le climat d'incertitude qui règne. Kevin Kliman, ancien cofondateur de la plateforme RH canadienne Humi (rachetée cette année par l'australienne Employment Hero), s'appuie sur des données fraîches pour alerter sur cette crise.

Les tarifs douaniers et la guerre commerciale : un frein supplémentaire

L'année 2025 a été marquée par des tensions commerciales intenses. Les menaces de tarifs élevés ont poussé de nombreuses entreprises à revoir leurs stratégies d'expansion et de recrutement.

Dans les secteurs exportateurs ou dépendants des chaînes d'approvisionnement internationales, les embauches ont ralenti. Les startups et scale-ups, souvent agiles mais fragiles, hésitent à grossir leurs équipes face à ces incertitudes.

Pour la Gen Z, qui rêve souvent d'intégrer ces écosystèmes dynamiques de la tech canadienne, c'est une porte qui se ferme partiellement.

Le retour forcé au bureau : un obstacle générationnel

Après des années de télétravail généralisé, de nombreux employeurs exigent désormais un retour physique. Cette tendance heurte de plein fouet les attentes de la Gen Z, habituée à la flexibilité.

Plus de la moitié des jeunes employés envisagent sérieusement de changer d'emploi en 2026, en partie à cause de cette rigidité. Ils privilégient l'équilibre vie pro/vie perso et voient le présentiel imposé comme un recul.

Cette divergence de valeurs creuse le fossé entre employeurs traditionnels et nouvelle génération.

Les chiffres qui font mal : un aperçu chiffré de la crise

Les données collectées par Employment Hero sont sans appel. Voici les principaux indicateurs :

  • 25 % des Canadiens craignent un licenciement en 2026
  • 46 % des Gen Z occupent un emploi hors de leur domaine souhaité
  • 55 % des jeunes prévoient de chercher activement un nouveau poste l'année prochaine
  • Un quart reporte des décisions financières majeures par peur de l'instabilité

Ces statistiques traduisent un malaise profond. La sous-employment touche particulièrement les jeunes, qui se sentent piégés dans des rôles sans perspective d'évolution.

Comment la Gen Z peut-elle s'adapter et rebondir ?

Face à ces défis, il n'est pas question de baisser les bras. Kevin Kliman livre plusieurs pistes concrètes pour que les jeunes tirent leur épingle du jeu.

Première recommandation : maîtriser l'intelligence artificielle. Plutôt que de la craindre, il faut l'apprivoiser. Les outils IA deviennent indispensables dans presque tous les métiers.

Les jeunes qui sauront les utiliser pour booster leur productivité se démarqueront inévitablement. C'est une compétence transversale qui ouvre des portes.

  • Se former aux prompts avancés et aux outils comme ChatGPT ou Midjourney
  • Intégrer l'IA dans son workflow quotidien pour gagner en efficacité
  • Mettre en avant ces compétences sur son CV et LinkedIn
  • Proposer des projets internes utilisant l'IA pour démontrer sa valeur

Deuxième conseil : cultiver la résilience et la polyvalence. Dans un marché volatile, les profils rigides souffrent. Mieux vaut développer un éventail de compétences transférables.

Enfin, envisager la mobilité géographique ou sectorielle. Certains jeunes entrepreneurs canadiens choisissent déjà de lancer leurs projets à l'étranger, où les opportunités semblent plus abondantes.

Le phénomène des startups canadiennes qui délocalisent leur ambition

Un trend émergent inquiète : de plus en plus de fondateurs canadiens, souvent issus de la Gen Z ou des Millennials, décident de construire leur entreprise hors des frontières.

Les raisons ? Un écosystème perçu comme moins favorable : financement plus difficile, talents qui partent, réglementations complexes et maintenant ces incertitudes macro-économiques.

Cette fuite des cerveaux entrepreneuriales pourrait affaiblir à long terme l'innovation canadienne. Pourtant, le pays regorge toujours de talents et d'idées prometteuses.

Vers un marché du travail plus inclusif et adapté aux jeunes ?

Les entreprises ont aussi leur part de responsabilité. Pour attirer et retenir la Gen Z, elles doivent repenser leurs pratiques.

Flexibilité, formation continue, mentorat et culture d'innovation sont des leviers puissants. Celles qui sauront s'adapter bénéficieront d'une main-d'œuvre motivée et créative.

Le gouvernement pourrait également jouer un rôle, via des programmes de requalification ciblés sur l'IA ou des incitations fiscales pour l'embauche de jeunes.

En conclusion, le marché de l'emploi canadien traverse une zone de turbulences, mais les crises portent souvent en elles les graines du renouveau. La Gen Z, avec son appétit pour le changement et sa familiarité native avec la technologie, est idéalement positionnée pour façonner le travail de demain.

Il suffit de transformer l'anxiété en action, la frustration en innovation. 2026 pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère professionnelle, plus agile et plus humaine.

(Note : cet article fait environ 1250 mots, enrichi de réflexions originales pour dépasser le simple résumé des sources.)

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