Les méga-capitalisations boostent Wall Street en cette fin d’année
En cette fin d'année 2024, la Bourse de New York s'offre une belle envolée, tirée par les performances étincelantes des géants de la tech. Ces méga-capitalisations, surnommées les "Sept Magnifiques", illuminent les marchés de leur aura à l'approche des fêtes. Zoom sur ces valeurs stars qui font briller Wall Street sous les guirlandes de Noël.
Les GAFAM en tête du peloton
Lundi, l'indice Dow Jones a progressé de 0,16%, le S&P 500 a pris 0,73% et le Nasdaq Composite a bondi de 0,98%. Un beau cadeau au pied du sapin pour les investisseurs ! Les plus grands gagnants de la séance sont sans conteste les mastodontes de la Silicon Valley :
- Meta Platforms (ex-Facebook) : +3,7%
- Nvidia : +3,2%
- Tesla : +2,8%
- Alphabet (maison-mère de Google) : +2,3%
Ces excellents scores boursiers confirment la domination sans partage des géants américains du numérique. Malgré les polémiques, les critiques et les amendes, leur business model demeure d'une robustesse à toute épreuve.
Des fondamentaux au beau fixe
Comment expliquer la formidable résilience des GAFAM ? D'abord, par la solidité de leurs fondamentaux : croissance exponentielle, marges élevées, position dominante sur leurs marchés. Ensuite, par leur capacité d'innovation et de disruption, qui leur permet de créer sans cesse de nouveaux relais de croissance.
Les grandes enseignes technologiques profitent à plein de l'essor du cloud, de l'IA, des véhicules autonomes, tout en renforçant leur emprise sur la publicité en ligne et le e-commerce.
explique Chris Larsen, analyste chez Morgan Stanley
Des ambitions tous azimuts
Au-delà de leur cœur de métier initial, les titans de la tech multiplient les paris audacieux pour conquérir de nouveaux territoires :
- Meta mise à fond sur le Metaverse et la VR.
- Nvidia devient incontournable dans l'IA et les puces graphiques.
- Tesla s'impose comme le leader de la voiture électrique.
- Alphabet investit dans la santé, les Fintech, l'aérospatial...
Cette diversification tous azimuts leur permet de capter toujours plus de valeur et d'asseoir leur hégémonie. Leurs immenses ressources financières et leurs armées de cerveaux leur donnent une longueur d'avance sur toute concurrence.
D'autres pépites technologiques en vue
Dans le sillage des GAFAM, d'autres entreprises prometteuses ont aussi tiré leur épingle du jeu lundi :
Eli Lilly (+3,7%)
Le laboratoire pharmaceutique a reçu le feu vert de la FDA pour son traitement anti-obésité Zepbound. Cette molécule révolutionnaire pourrait aussi soigner l'apnée du sommeil et ouvrir un marché colossal.
Qualcomm (+3,5%)
Le fabricant de puces mobiles a remporté une victoire judiciaire cruciale dans son différend avec ARM Holdings autour des licences. De quoi conforter son modèle économique et sa montée en puissance dans l'IoT et la 5G.
Face au durcissement des conditions financières, seuls les acteurs technologiques disposant d'un fort pricing power, de barrières à l'entrée élevées et d'un avantage compétitif durable tireront leur épingle du jeu. Ceux qui misent sur l'innovation de rupture et répondent à des besoins essentiels sortiront gagnants.
Bilan et perspectives
Au final, cette dernière séance avant Noël confirme la profonde mutation à l'œuvre au sein du S&P 500. Les géants de la tech y pèsent désormais plus lourd que les secteurs traditionnels comme l'énergie, la finance ou l'industrie. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2025.
Nous entrons dans une période traditionnellement faste pour les marchés, qui enregistrent généralement de bons résultats en fin d'année. Toutes les conditions sont réunies pour que la magie de Noël opère encore cette fois !
conclut Mike Johnson, stratégiste chez JP Morgan
Seule ombre au tableau : la valorisation déjà très tendue de certains grands noms de la tech laisse peu de place aux bonnes surprises. La moindre déception sur leurs résultats ou leurs perspectives 2025 pourrait doucher l'enthousiasme des marchés. Mais en cette veille de réveillon, les investisseurs préfèrent voir la vie en rose. Et si la hausse se poursuit en janvier, on parlera même de "rally du Père Noël". Comme quoi, Wall Street aussi croit aux contes de fées...