L’étrange offre d’un investisseur pour construire des Lego
Nat Friedman, investisseur et ancien PDG de GitHub, vient de lancer une offre aussi intrigante qu'étrange sur les réseaux sociaux. Il recherche des bénévoles prêts à venir dans son bureau de Palo Alto pour construire un set Lego de 5000 pièces. Jusque-là, rien d'extraordinaire, si ce n'est une petite condition : il faudra signer un accord de confidentialité, un fameux NDA. De quoi susciter immédiatement la curiosité...
Une soirée Lego hautement secrète à Palo Alto
Sur son compte Twitter, Nat Friedman a donc publié un message on ne peut plus direct : "Recherche volontaires pour venir dans mon bureau à Palo Alto aujourd'hui et construire un set Lego de 5000 pièces. Pizza fournie. Il faudra signer un NDA. Merci de m'envoyer un DM."
S'il s'agissait de n'importe qui d'autre, on pourrait penser à une blague. Mais Nat Friedman n'est pas du genre à plaisanter avec ces choses-là. L'ancien patron de GitHub est un homme sérieux dans la Silicon Valley. Alors pourquoi diable aurait-il besoin de faire signer un NDA pour une simple soirée Lego entre adultes ?
Des sets Lego ultra secrets ?
Première hypothèse : Nat Friedman aurait accès à des sets Lego confidentiels, qu'on ne peut obtenir qu'en ayant des relations très haut placées chez le géant danois. Un peu comme les sacs Birkin d'Hermès pour les geeks en somme. Mais difficile de croire que Lego irait jusque-là.
Un mystérieux culte Lego dans la Silicon Valley ?
Et si en réalité, il existait un mystérieux culte voué aux briques Lego dans la Silicon Valley ? Un club ultra select où l'on se retrouve pour construire des maquettes XXL dans le plus grand secret, un peu à la manière de la fameuse secte des Skulls and Bones. Nat Friedman chercherait alors à recruter de nouveaux membres, mais tout en s'assurant de leur discrétion avec ce fameux NDA...
La crainte des idées de startups ?
Dernière théorie : Nat Friedman veut peut-être éviter que des étudiants de Stanford se pointent avec l'idée de pitcher leur nouvelle startup entre deux briques. En exigeant un accord de confidentialité, il se protégerait ainsi de toutes ces sollicitations intempestives qui sont monnaie courante dans la Mecque de la tech. Une façon détournée de dire : " Ce soir, on ne parle pas business, juste Lego".
Mais au fond, quel que soit le mystère qui se cache derrière cette soirée Lego, une chose est sûre : Nat Friedman a réussi son coup. Avec un simple tweet et la mention d'un NDA, il a attisé la curiosité de tout le microcosme tech. Certains seraient même prêts à faire des kilomètres, juste pour percer ce secret et avoir le privilège de construire avec lui cette maquette de 5000 pièces.
Une opération de communication bien rodée ou l'émergence d'une véritable religion geek autour de ces petites briques colorées ? Nul ne le sait, mais une chose est certaine : ce soir à Palo Alto, on parlera Lego. Et rien d'autre.