
L’IA au Cœur des Débats : Musk, OpenAI, Shopify et Startups
Les récentes semaines ont été riches en rebondissements dans l'univers effervescent de la tech. Entre les manœuvres audacieuses d'Elon Musk pour mettre la main sur OpenAI, le bras de fer engagé par Shopify avec Kanye West et les prouesses de startups canadiennes innovantes, le monde de l'IA et des technologies de pointe n'a pas fini de nous surprendre.
Elon Musk à l'assaut d'OpenAI, Sam Altman riposte
Le milliardaire excentrique Elon Musk, co-fondateur d'OpenAI avant sa rupture fracassante avec l'organisation, a proposé de racheter pour la modique somme de 97,4 milliards de dollars l'association à but non lucratif qui chapeaute la célèbre IA. Une offre aussitôt rejetée par son ancien acolyte Sam Altman, désormais à la tête d'OpenAI.
Non content de cette fin de non-recevoir, Altman a même contre-attaqué en proposant à son tour de racheter le réseau social X (ex-Twitter) pour 9,74 milliards de dollars. Un échange musclé qui illustre les enjeux colossaux autour des IA de pointe comme ChatGPT.
Les manœuvres d'Elon Musk et Sam Altman rappellent que la course à l'IA générative est aussi une bataille de pouvoir et d'influence, où se téléscopent ambitions personnelles et intérêts des géants de la tech.
Analyse Camille Dubois, experte IA
L'IA, terreau de controverses
Au-delà de la joute Musk-Altman, l'IA déchaine les passions. OpenAI, Meta et Anthropic font l'objet de poursuites en justice de la part d'éditeurs pour atteinte présumée aux droits d'auteur. Un serpent de mer juridique qui souligne les zones grises de l'entraînement des IA sur des contenus protégés.
Les craintes de dérives monopolistiques inquiètent aussi. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a plaidé lors du sommet de Paris pour une régulation de l'IA, afin que ses bénéfices ne profitent pas qu'à une poignée d'oligarques. Des propos qui détonnent face à la frilosité américaine sur le sujet.
Shopify ne badine pas avec les scandales
Dans un tout autre registre, le canadien Shopify s'est retrouvé malgré lui sous le feu des projecteurs. La plateforme e-commerce a en effet fermé sans ménagement la boutique Yeezy de Kanye West après que le rappeur a mis en vente des t-shirts frappés de croix gammées.
Un bad buzz retentissant, que le directeur juridique de Shopify a tenté de désamorcer. Selon lui, le retrait de la boutique ne s'est pas fait sur des critères moraux mais pour prévenir les risques de fraude, la manœuvre de West s'apparentant plus à un coup de com douteux qu'à une réelle volonté mercantile. Une précision qui ne dissipera pas le malaise autour de cette affaire...
PixMob illumine le Super Bowl
Dans un registre plus léger mais non moins high-tech, la startup montréalaise PixMob a illuminé le SuperBowl de son savoir-faire. Elle a en effet fourni aux spectateurs des bracelets LED permettant de créer des jeux de lumière époustouflants pendant le show.
À la fin du concert de Kendrick Lamar, les tribunes scintillaient ainsi du message "GAME OVER" formé par les accessoires de PixMob. Un beau coup de projecteur pour cette pépite canadienne, spécialiste des expériences immersives.
Les startups canadiennes font front contre les tarifs US
Enfin, la menace des tarifs douaniers américains a suscité une levée de boucliers dans la tech canadienne. Des géants comme Hopper ou Borrowell ont cosigné une lettre ouverte exhortant Justin Trudeau à rappeler le Parlement face à ce péril économique.
Plusieurs initiatives ont aussi fleuri pour soutenir l'écosystème : une app encourageant l'achat local, un calculateur d'impact des tarifs ou encore un répertoire recensant les startups de l'Ouest à l'Est du pays. Des outils fédérateurs pour stimuler l'union sacrée de la #CDNTech !
Dans le tumulte de l'actualité, une constance : l'esprit d'innovation et de combativité des entrepreneurs canadiens. De quoi garder foi en l'avenir, alors que les défis technologiques, éthiques et commerciaux n'ont jamais été aussi grands.