L’usine de nickel KNS licencie 1200 salariés en Nouvelle-Calédonie

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juillet 27, 2024

L’usine de nickel KNS licencie 1200 salariés en Nouvelle-Calédonie

La Nouvelle-Calédonie traverse une passe difficile. L'annonce du licenciement de 1200 salariés de l'usine de nickel Koniambo Nickel Solutions (KNS) sonne comme un coup de tonnerre dans ce territoire français d'outre-mer, où la filière nickel représente le principal employeur. Faute d'avoir trouvé un repreneur après l'abandon de l'actionnaire Glencore en mars dernier, l'usine dite "du Nord" se voit contrainte de se séparer de la quasi-totalité de son personnel pour raisons économiques.

L'impossible équation de KNS

Malgré un processus de recherche actif d'un repreneur, la direction de KNS n'a pas réussi à boucler son plan de sauvetage. Trois groupes industriels auraient manifesté leur intérêt, sans pour autant finaliser d'offre ni apporter la visibilité nécessaire sur le financement des opérations. Un constat d'échec qui sonne le glas pour les 1200 salariés concernés.

Le processus de recherche d'un repreneur se poursuit activement. Trois groupes continuent à montrer un intérêt pour notre entreprise. Pour autant, nous ne disposons ni d'une offre finalisée, ni de visibilité sur le financement de nos opérations.

– La direction de KNS

Un désastre social et économique

Au-delà du drame humain pour les salariés et leurs familles, c'est toute l'économie calédonienne qui va subir de plein fouet les répercussions de ce plan social. La filière nickel représente environ 20% du PIB de la Nouvelle-Calédonie et emploie plusieurs milliers de personnes. Les deux autres usines métallurgiques du territoire, celle de Doniambo (groupe Eramet) et de Prony Resources, sont également en grande difficulté.

Le gouvernement calédonien tente de réagir avec la mise en place d'un "Pacte nickel" censé fédérer l'ensemble des acteurs de la filière. Mais sa signature, prévue en mars, n'a toujours pas abouti, gelant de précieux financements. Le temps presse pour éviter une crise majeure.

L'urgence d'une restructuration

Au-delà des plans de sauvetage à court terme, c'est une restructuration en profondeur de la filière nickel calédonienne qui apparaît incontournable. Alors que la demande mondiale, tirée par le boom des véhicules électriques, devrait continuer de progresser, la Nouvelle-Calédonie doit impérativement moderniser et rationaliser son outil industriel pour rester dans la course.

  • Investir dans des technologies plus efficientes énergétiquement.
  • Développer des produits à plus forte valeur ajoutée (nickel de classe 1).
  • Sécuriser l'accès à la ressource minière.

Autant de chantiers vitaux pour l'avenir qui nécessitent une mobilisation de tous les acteurs : industriels, pouvoirs publics, salariés… La survie de la filière nickel et de pans entiers de l'économie calédonienne en dépendent. Le défi est immense, les licenciements massifs annoncés ne peuvent être que le point de départ d'une vaste refondation.

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