
Mark Carney Annule la Hausse de l’Impôt sur les Gains en Capital
Et si une décision politique pouvait changer la donne pour les entrepreneurs canadiens ? Le 21 mars 2025, Mark Carney, tout juste nommé Premier ministre du Canada, a surpris le monde des affaires en annonçant l’abandon de la hausse controversée de l’impôt sur les gains en capital. Une nouvelle qui résonne comme une bouffée d’air frais pour les startups et les innovateurs, après des mois de débats houleux. Mais que signifie ce revirement pour l’avenir de l’économie canadienne ?
Un Tournant pour l’Économie Canadienne
Lorsqu’il a pris les rênes du Parti libéral le 9 mars 2025, Mark Carney n’a pas perdu de temps pour imprimer sa marque. Élu pour succéder à Justin Trudeau, il avait déjà promis d’enterrer cette mesure fiscale impopulaire, introduite dans le Budget 2024. Aujourd’hui, il tient parole, arguant que le Canada doit rester une terre d’opportunités pour les **bâtisseurs** et les visionnaires.
« Le Canada est un pays de bâtisseurs. Annuler cette hausse stimulera l’investissement et encouragera les entrepreneurs à faire croître leurs entreprises ici. »
– Mark Carney, Premier ministre du Canada
Ce changement de cap intervient après une année de critiques virulentes de la part des leaders technologiques et des chefs d’entreprise. Ils dénonçaient une mesure qui, selon eux, freinait l’innovation et décourageait les investissements dans un écosystème déjà compétitif.
Pourquoi la Hausse Était Contestée
Pour comprendre l’ampleur de cette décision, revenons en arrière. Le Budget 2024 proposait d’augmenter le **taux d’inclusion des gains en capital**, passant de 50 % à 66,7 % pour les gains dépassant un certain seuil. Une mesure qui visait à accroître les recettes fiscales, mais qui a rapidement suscité l’ire des entrepreneurs.
Les startups, en particulier, voyaient dans cette hausse un obstacle majeur. Dans un secteur où les liquidités sont souvent réinvesties pour croître, taxer davantage les gains risquait de décourager les fondateurs et les investisseurs. À Toronto, Vancouver ou Montréal, les voix se sont élevées pour défendre un modèle fiscal plus favorable à l’innovation.
Mark Carney semble avoir entendu ces appels. En abandonnant cette réforme, il envoie un signal clair : le Canada veut rester attractif pour les talents et les capitaux.
L’Exemption à Vie : Une Mesure Préservée
Mais tout n’est pas jeté aux oubliettes. Le gouvernement maintient une autre promesse du Budget 2024 : l’augmentation de l’**exemption à vie sur les gains en capital** à 1,25 million de dollars pour la vente d’actions de petites entreprises, de propriétés agricoles ou de pêche. Une décision saluée par les petites structures, qui y voient un coup de pouce bienvenu.
Cette exemption, qui sera bientôt encadrée par une nouvelle législation, offre une bouée de sauvetage aux entrepreneurs cherchant à céder leur affaire sans être étouffés par les impôts. Cependant, aucune mention n’a été faite de l’*Incentive pour les Entrepreneurs Canadiens*, laissant planer un doute sur son avenir.
Un Écosystème Startup Revigoré ?
Pour les startups canadiennes, cette annonce pourrait marquer un tournant. Dans des hubs comme Waterloo ou Ottawa, où l’innovation technologique bat son plein, la suppression de la hausse fiscale est perçue comme une victoire. Mais est-ce suffisant pour propulser le Canada au sommet des économies du G7, comme le souhaite Carney ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2024, les investissements dans les startups canadiennes avaient légèrement fléchi, en partie à cause de l’incertitude fiscale. Avec ce revirement, les venture capitalists pourraient revoir leurs stratégies, et les fondateurs, envisager des expansions plus ambitieuses.
Voici quelques impacts potentiels :
- Une augmentation des investissements dans les jeunes pousses technologiques.
- Une rétention accrue des talents entrepreneuriaux au Canada.
- Un regain de confiance dans les politiques économiques du gouvernement.
Les Défis à Venir
Tout n’est pas rose pour autant. Si l’abandon de la hausse est une bonne nouvelle, certains experts s’interrogent sur la capacité du gouvernement à compenser cette perte de revenus fiscaux. Les programmes sociaux et les infrastructures, souvent financés par ces taxes, pourraient en pâtir.
De plus, la concurrence internationale reste féroce. Les États-Unis, avec leurs incitations fiscales agressives, attirent encore nombre de startups canadiennes. Mark Carney devra donc aller au-delà de cette mesure pour faire du Canada un leader mondial.
Une Vision pour les Bâtisseurs
En définitive, cette décision reflète une philosophie claire : encourager ceux qui osent. Mark Carney mise sur les **innovateurs** et les **entrepreneurs** pour porter l’économie canadienne vers de nouveaux sommets. Mais pour y parvenir, il faudra plus que des ajustements fiscaux : une stratégie globale, mêlant éducation, infrastructures et soutien aux PME, sera essentielle.
Alors que le Canada se rêve en champion du G7, les prochains mois seront cruciaux. Les startups, elles, retiennent leur souffle, prêtes à saisir cette opportunité. Et vous, qu’en pensez-vous ?