Mark Zuckerberg : Un Relooking Qui Ne Séduit Pas Les Américains
Et si changer de look ne suffisait pas à changer les cœurs ? En 2025, Mark Zuckerberg, le célèbre patron de Meta, a troqué ses éternels t-shirts gris pour des tenues plus audacieuses : chaînes en or, lunettes aviateur et même une collaboration musicale avec T-Pain. Mais une récente étude du Pew Research Center vient doucher les espoirs du milliardaire : les Américains, loin d’être séduits, le jugent plus négativement qu’Elon Musk, pourtant figure controversée. Alors, pourquoi ce relooking spectaculaire ne parvient-il pas à inverser la tendance ? Plongeons dans cette saga où technologie, image publique et politique s’entremêlent.
Un Relooking Sous les Projecteurs
Depuis quelques mois, Zuckerberg semble décidé à briser son image de geek discret. Fini le minimalisme, place à une garde-robe qui fait jaser dans la Silicon Valley. Mais ce n’est pas qu’une question de style : derrière ce changement, on devine une tentative de redéfinir son personnage public, terni par des années de scandales autour de la vie privée et de la modération sur Facebook.
Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon l’étude menée entre le 27 janvier et le 2 février 2025 auprès de 5 086 adultes américains, **67 % des sondés** ont une opinion défavorable de Zuckerberg. À titre de comparaison, Elon Musk, malgré son rôle actif dans la politique de Trump, limite les dégâts avec 54 % d’avis négatifs. Qu’est-ce qui cloche dans la stratégie du patron de Meta ?
Une Popularité en Berne : Les Chiffres Clés
Le Pew Research Center a dressé un portrait sans concession des deux magnats de la tech. Si Musk polarise – adoré par 73 % des Républicains, détesté par 85 % des Démocrates –, Zuckerberg, lui, fait presque l’unanimité contre lui. Avec **60 % des Républicains** et **76 % des Démocrates** qui le voient d’un mauvais œil, il semble incapable de rallier un camp, quel qu’il soit.
« Les gens ne jugent pas Zuckerberg sur ses vêtements, mais sur ce que représente Meta depuis des années : intrusion et désinformation. »
– Amanda Silberling, journaliste TechCrunch
Ce désamour transpartisan intrigue. Musk, malgré ses prises de position radicales et son implication dans les coupes budgétaires controversées de l’administration Trump, conserve une base fidèle. Zuckerberg, lui, peine à convaincre, même avec une image plus audacieuse.
Musk vs Zuckerberg : Une Bataille d’Image
Elon Musk et Mark Zuckerberg incarnent deux visages de la tech moderne. Musk, avec Tesla et SpaceX, joue la carte de l’innovateur flamboyant, tandis que Zuckerberg reste associé à un géant des réseaux sociaux critiqué pour son omniprésence. Leur proximité avec Donald Trump, marquée par des dons pour son investiture, n’arrange rien. Mais là où Musk semble tirer son épingle du jeu, Zuckerberg s’enlise.
Prenez l’exemple de DOGE, le projet de Musk qui promet des coupes budgétaires massives. Même si ses effets sont exagérés – parfois de plusieurs milliards –, ses partisans y voient une vision. Zuckerberg, lui, a beau assouplir les règles de modération chez Meta pour plaire à certains, il ne récolte que méfiance.
Le Poids des Scandales Passés
Difficile de parler de Zuckerberg sans évoquer l’héritage de Facebook. Depuis le scandale *Cambridge Analytica* en 2018, sa réputation traîne comme un boulet. Les tentatives pour se réinventer – le métavers, puis ce relooking – semblent vaines face à une opinion publique qui n’oublie pas.
Une anecdote révélatrice : en novembre 2024, sa reprise de *Get Low* avec T-Pain a fait le buzz, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Beaucoup y ont vu une opération de communication maladroite, loin de redorer son blason.
Un Contexte Politique Explosif
Depuis l’investiture de Trump en janvier 2025, les deux PDG sont sous les feux des projecteurs. Musk s’implique directement dans les décisions gouvernementales, tandis que Zuckerberg adapte Meta à un climat plus permissif. Mais ces choix ne passent pas inaperçus : les Démocrates, majoritairement, leur reprochent de céder à une politique conservatrice.
Pourtant, Musk s’en sort mieux, porté par une aura de disruptor. Zuckerberg, lui, reste perçu comme un opportuniste incapable de se défaire de son passé.
Et Si le Problème Venait de l’Authenticité ?
Les experts s’accordent : le relooking de Zuckerberg sonne faux. Là où Musk assume ses excès, Zuckerberg donne l’impression de courir après une popularité perdue. Les chaînes en or et les lunettes ne suffisent pas à effacer des années de méfiance.
Une liste rapide des perceptions dominantes :
- Musk : audacieux, imprévisible, visionnaire.
- Zuckerberg : calculateur, distant, opportuniste.
Que Retenir de Cette Étude ?
Les chiffres du Pew Research Center sont sans appel : le relooking de Zuckerberg n’a pas séduit. Mais au-delà des statistiques, cette histoire pose une question plus profonde : peut-on vraiment réécrire son image publique quand les fondations sont fragiles ?
Pour Musk, les controverses semblent glisser sans entamer son socle. Pour Zuckerberg, chaque pas semble le rapprocher d’un précipice. La suite dira si Meta peut changer la donne ou si ce milliardaire aux lunettes aviateur restera un symbole de défiance.
