Mercury Décroche 300M$ et Double Sa Valorisation en 2025

Et si une start-up pouvait transformer le paysage bancaire en quelques années seulement ? En mars 2025, Mercury, une fintech spécialisée dans la banque numérique, a fait trembler le secteur en annonçant une levée de fonds de 300 millions de dollars lors d’un tour de table de Série C, mené par le géant Sequoia. Cette opération propulse sa valorisation à 3,5 milliards de dollars, soit plus du double de celle enregistrée en 2021. Une ascension fulgurante qui intrigue et inspire.

Mercury : La Fintech Qui Redéfinit la Banque

Fondée en 2017 par Immad Akhund et ses associés, Mercury s’est rapidement imposée comme une alternative séduisante aux banques traditionnelles. Avec une offre taillée sur mesure pour les entreprises, elle combine simplicité, technologie de pointe et flexibilité. Mais qu’est-ce qui rend cette start-up si spéciale ? Plongeons dans les coulisses de son succès.

Une Levée de Fonds Historique

Le dernier tour de financement de Mercury, bouclé en mars 2025, marque un tournant. Menée par Sequoia, cette Série C de **300 millions de dollars** a vu la participation de poids lourds comme Coatue, CRV, Andreessen Horowitz, ainsi que de nouveaux investisseurs tels que Spark Capital et Marathon. Cet apport colossal porte le total des fonds levés par la start-up à 500 millions de dollars, si l’on inclut les tours précédents.

Comparée à sa Série B de 2021, où Mercury avait levé 120 millions de dollars pour une valorisation de 1,62 milliard, cette nouvelle étape illustre une croissance exponentielle. Mais ce n’est pas seulement une question d’argent : c’est une reconnaissance de la solidité de son modèle économique.

Nous avons atteint 500 millions de dollars de revenus en 2024, avec une rentabilité constante sur dix trimestres consécutifs.

– Immad Akhund, PDG et co-fondateur de Mercury

Un Modèle Qui Séduit Plus de 200 000 Entreprises

Avec plus de **200 000 entreprises clientes**, Mercury ne se contente pas de surfer sur la vague fintech : elle la redessine. De jeunes pousses technologiques comme Linear ou ElevenLabs aux fonds de capital-risque, en passant par des PME et des boutiques e-commerce, sa clientèle est aussi variée que fidèle. En 2024, la start-up a enregistré une croissance annuelle de 40 % de ses utilisateurs.

Et ce n’est pas tout : le volume de paiements traité par Mercury a bondi de **64 %** pour atteindre 156 milliards de dollars. Ces chiffres impressionnants témoignent d’une adoption massive et d’une confiance croissante dans ses services.

Des Services Toujours Plus Innovants

Depuis son lancement, Mercury n’a cessé d’étoffer son offre. En 2022, elle a introduit une carte de crédit corporate, un outil plébiscité par les entreprises en quête de flexibilité. Puis, en mai 2024, la start-up a ajouté une couche logicielle à ses comptes bancaires, permettant aux clients de gérer paiements, factures et remboursements directement depuis la plateforme.

Ces nouveautés placent Mercury en concurrence directe avec des acteurs comme Brex et Ramp, dans un marché fintech de plus en plus disputé. Mais loin de se laisser intimider, la start-up semble prête à accélérer encore.

Une Stratégie d’Expansion Ambitieuse

Avec cette manne financière, Mercury ne compte pas se reposer sur ses lauriers. Immad Akhund a révélé que la start-up envisage des **acquisitions stratégiques** pour renforcer sa position. L’objectif ? Diversifier ses services et conquérir de nouveaux segments de marché.

Ce choix s’inscrit dans une logique de consolidation, alors que le secteur fintech voit émerger des géants comme Klarna, qui prépare son entrée en bourse. Mercury pourrait bien devenir un acteur incontournable dans cette course à l’innovation.

Un Parcours Semé d’Embûches

Malgré son éclatante réussite, Mercury a dû surmonter des défis. Ces dernières années, elle a été confrontée à des tensions avec son partenaire bancaire Evolve Bank & Trust, lié à la controversée start-up Synapse. En mars 2025, Mercury a tranché en mettant fin à cette collaboration, migrant ses clients vers d’autres partenaires bancaires.

Cette décision, bien que complexe, a renforcé la résilience de l’entreprise et sa capacité à s’adapter dans un environnement instable.

Pourquoi Cette Levée Fait Écho

Avec cette Série C, Mercury signe ce qui pourrait être la plus grosse levée de fonds fintech de l’année 2025. Dans un contexte où les investisseurs se montrent prudents, ce succès envoie un signal fort : les start-ups capables de conjuguer croissance et rentabilité ont encore de beaux jours devant elles.

Sequoia, qui signe ici son premier investissement dans Mercury depuis sa création, semble partager cette vision. Une alliance qui pourrait redéfinir les standards du secteur.

Et Après ? Les Défis à Venir

Mercury se trouve à un carrefour. Si sa trajectoire reste impressionnante, elle devra relever plusieurs défis majeurs. La concurrence accrue avec Brex et Ramp, la gestion de sa croissance rapide et l’intégration d’éventuelles acquisitions seront des tests cruciaux.

Pourtant, avec une équipe expérimentée et une vision claire, la start-up a toutes les cartes en main pour transformer ces obstacles en opportunités.

Ce Que Mercury Nous Enseigne

L’histoire de Mercury illustre une vérité essentielle : dans le monde des start-ups, l’innovation ne suffit pas. Il faut aussi une exécution irréprochable et une capacité à anticiper les besoins des clients. Voici quelques leçons tirées de son parcours :

• Une offre claire et adaptée attire une clientèle diversifiée.
• La rentabilité précoce renforce la crédibilité auprès des investisseurs.
• L’innovation continue est la clé pour rester compétitif.

En somme, Mercury n’est pas qu’une success story : c’est une source d’inspiration pour les entrepreneurs qui rêvent de disrupter leur secteur.