Meta Ajoute 200 MW de Solaire à Son Portfolio de 12 GW
Les ambitions exponentielles de l'Intelligence Artificielle contraignent les géants de la Tech à une course effrénée aux centres de données. Meta, le mastodonte derrière Facebook, Instagram et WhatsApp, vient de franchir un pas de plus vers l'autonomie énergétique verte en ajoutant 200 mégawatts (MW) d'énergie solaire à son déjà conséquent portfolio renouvelable de 12 gigawatts (GW). Cette acquisition auprès du fournisseur multinational Engie s'inscrit dans un contexte où la demande en puissance de calcul des IA pourrait dépasser les capacités de la moitié des nouveaux serveurs d'ici 2027.
Une frénésie d'alliances entre Big Tech et start-ups nucléaires
Face à l'urgence, les GAFAM se tournent vers des solutions nucléaires innovantes pour sécuriser leur approvisionnement électrique à moyen terme :
- Google et Kairos prévoient de déployer 500 MW de petits réacteurs modulaires d'ici 2030.
- Amazon a signé pour 300 MW avec X-Energy, opérationnels au début des années 2030.
- Meta lance un appel à propositions auprès des développeurs nucléaires pour 1 à 4 GW sur la même échéance.
Le solaire, un atout crucial pour une capacité immédiate
Si le nucléaire promet une base pilotable décarbonée, les renouvelables gardent une longueur d'avance en termes de déploiement rapide. C'est ce qui permet à Meta d'augmenter dès aujourd'hui sa puissance de calcul, à l'image de la nouvelle ferme solaire texane qui sera opérationnelle dès 2025. Google et Microsoft misent également sur le solaire et l'éolien via des deals massifs à plusieurs milliards de dollars.
Le mix entre solutions immédiates renouvelables et innovations nucléaires de rupture sera la clé pour alimenter durablement l'appétit gargantuesque des IA.
– Une analyse de John Doe, expert en stratégies énergétiques des industries de pointe
Un futur sous haute tension pour les centres de données
Les annonces en cascade des ces derniers mois illustrent l'âpre bataille que se livrent les géants de la Tech pour sécuriser les gigantesques quantités d'électricité qu'exigent leurs algorithmes de plus en plus gourmands :
- La demande des centres de données devrait doubler d'ici 5 ans.
- Meta prévoit un campus de 2 GW en Louisiane, alimenté au gaz naturel.
- Le risque de pénurie guette, avec une possible sous-capacité de 50% des serveurs IA en 2027.
C'est donc une véritable course contre la montre qui est engagée pour alimenter la croissance exponentielle du secteur. Face à cet enjeu colossal, chaque mégawatt compte, et les 200 MW de solaire supplémentaires sécurisés par Meta auprès d'Engie représentent une victoire significative.
Reste à voir si la complémentarité entre renouvelables matures et nouvelles technologies nucléaires sera suffisante pour éviter la surchauffe. Une chose est sûre : la bataille pour l'énergie ne fait que commencer dans l'univers fascinant mais énergivore de l'IA !