
Movement51 : Emily Smiley prend la tête de l’innovation
Saviez-vous que les femmes contrôlent aujourd’hui une part croissante de la richesse mondiale, mais que beaucoup manquent encore de confiance pour l’investir ? Cette réalité, à la fois pleine de potentiel et de défis, est au cœur de la mission de Movement51, une organisation canadienne qui vient de franchir une étape décisive. En nommant Emily Smiley comme nouvelle directrice exécutive, ce pilier de l’écosystème entrepreneurial de Calgary s’apprête à transformer l’accès à l’éducation financière pour les femmes et les personnes de genres divers. Une nomination qui ne passe pas inaperçue et qui promet de secouer les codes.
Un vent nouveau pour Movement51
Basée à Calgary, Movement51 (ou M51) n’est pas une startup comme les autres. C’est une organisation à but non lucratif, sœur de la firme d’investissement The51, qui s’est donné pour mission d’armer les femmes et les individus de genres divers des outils nécessaires pour naviguer dans le monde complexe de la finance. Avec Emily Smiley à sa tête, l’organisation entre dans une phase d’expansion ambitieuse, prête à dépasser les frontières de l’Alberta pour s’imposer comme une référence nationale.
Un parcours taillé pour le succès
Emily Smiley n’arrive pas les mains vides. Pendant huit ans, elle a brillé au sein de DMZ, l’un des incubateurs les plus réputés de Toronto. Là-bas, elle a occupé des postes clés, notamment celui de directrice des partenariats et des relations avec les investisseurs. Son expérience ? Un savant mélange de développement de programmes, de levées de fonds et de création d’initiatives nationales pour soutenir les femmes entrepreneures.
Sous sa houlette, DMZ a vu ses programmes d’entrepreneuriat s’étoffer et ses partenariats avec des entreprises se multiplier. Cette expertise fait d’elle une recrue de choix pour Movement51, qui mise sur ses compétences pour accélérer sa croissance et renforcer son impact.
Nous sommes à un tournant décisif pour l’influence financière des femmes, et je suis ravie de rejoindre Movement51 pour amplifier notre impact.
– Emily Smiley
Une mission claire : démocratiser la finance
Lancée en 2021, Movement51 s’attaque à un défi de taille : combler le fossé en matière de compétences financières. L’organisation propose des programmes phares comme le *Financial Feminism Investing Lab*, le *Founder Lab* et l’*Investor Bootcamp*. Ces initiatives visent à doter les participantes des connaissances nécessaires pour investir, entreprendre et prospérer.
Le credo de M51 ? Offrir un espace sécurisé où les femmes et les personnes de genres divers peuvent apprendre, expérimenter et gagner en assurance. Une approche qui résonne dans un monde où les inégalités financières persistent encore trop souvent.
Des résultats qui parlent d’eux-mêmes
En 2024, Movement51 a marqué des points impressionnants. Selon son dernier rapport d’impact, l’organisation a touché plus de 400 participantes à travers cinq programmes, étendant sa portée à 48 villes canadiennes. Plus remarquable encore : les diplômées du *Financial Feminism Investing Lab* ont levé **1,4 million de dollars** en capital sur l’année, portant l’impact total à **2,3 millions de dollars**.
Ces chiffres ne sont qu’un début. M51 vise grand : activer **2,5 milliards de dollars** en capital dirigé par des femmes d’ici 2030. Une ambition qui pourrait redéfinir le paysage économique canadien.
Un tremplin pour l’expansion nationale
Avec Emily Smiley aux commandes, Movement51 ne compte pas s’arrêter là. L’organisation prévoit d’élargir son empreinte géographique, de tisser des partenariats stratégiques et de rendre ses programmes encore plus accessibles. Alison Pidskalny, présidente du conseil d’administration de M51, ne cache pas son enthousiasme :
Son expérience en levée de fonds et en développement de programmes sera cruciale pour étendre notre portée et approfondir notre impact.
– Alison Pidskalny
Ce virage stratégique intervient à un moment clé, alors que la demande pour une éducation financière inclusive ne cesse de croître. M51 veut être à l’avant-garde de ce mouvement.
L’écosystème The51 : une force complémentaire
Movement51 ne travaille pas seule. Elle s’appuie sur sa grande sœur, The51, une firme d’investissement dirigée par des femmes qui soutient les entrepreneures innovantes. En janvier dernier, The51 a bouclé un fonds de **51 millions de dollars CAD** dédié à l’agriculture et aux technologies alimentaires, ciblant les fondateurs diversifiés entre les stades pré-amorçage et Série A.
Ce duo forme un écosystème puissant : d’un côté, M51 forme et éduque ; de l’autre, The51 finance et propulse. Une synergie qui pourrait bien changer la donne pour les femmes dans le monde des affaires.
Pourquoi ça compte aujourd’hui
À une époque où l’autonomie financière devient un enjeu majeur, des organisations comme Movement51 jouent un rôle essentiel. Les femmes et les personnes de genres divers représentent un potentiel économique colossal, mais trop souvent inexploité. En leur donnant les clés pour investir et entreprendre, M51 ne se contente pas de les aider individuellement : elle contribue à transformer la société.
Quelques faits marquants pour comprendre l’ampleur du défi :
- Les femmes contrôlent environ 32 % de la richesse mondiale, un chiffre en hausse.
- Pourtant, seules 14 % d’entre elles se disent confiantes en matière d’investissement.
- Les startups fondées par des femmes reçoivent encore moins de 3 % du capital-risque mondial.
Movement51 s’attaque à ces déséquilibres avec une détermination sans faille.
Et demain ? Une vision audacieuse
L’arrivée d’Emily Smiley marque le début d’une nouvelle ère pour Movement51. Entre ses ambitions d’expansion nationale, ses programmes innovants et son objectif de mobiliser des milliards en capital féminin, l’organisation a tout pour devenir un acteur incontournable. Mais au-delà des chiffres, c’est une révolution culturelle qu’elle cherche à enclencher : celle où chacun, peu importe son genre, peut prendre le contrôle de son avenir financier.
Alors, que nous réserve Movement51 sous ce nouveau leadership ? Une chose est sûre : les regards sont tournés vers Calgary, et l’impact pourrait bien se faire sentir bien au-delà.