Panjaya révolutionne le doublage vidéo grâce à l’IA
Imaginez un monde où les barrières linguistiques n'existent plus dans les vidéos. C'est la vision audacieuse de Panjaya, une startup qui révolutionne le doublage grâce à l'intelligence artificielle. Fondée par d'anciens experts en apprentissage profond qui ont travaillé pour le gouvernement israélien, Panjaya sort de l'ombre après 3 ans de développement furtif, avec un premier financement de 9,5 millions de dollars.
La technologie BodyTalk : un doublage IA hyperréaliste
Le premier produit de Panjaya, baptisé BodyTalk, repousse les limites du possible en matière de traduction vidéo. Grâce à des techniques avancées de deepfakes, il recrée la voix originale de l'orateur dans une nouvelle langue, tout en synchronisant parfaitement les mouvements des lèvres et du corps. Le résultat est bluffant de naturel.
Une traduction automatique dans 29 langues
BodyTalk commence par traduire l'audio dans l'une des 29 langues proposées. Puis, un clone vocal de l'orateur original prononce la traduction, tandis que la vidéo est automatiquement modifiée pour correspondre au nouveau discours. Tout cela en quelques minutes seulement, grâce à un traitement quasi-temps réel.
Nous utilisons le meilleur des modèles de langage existants, et nous construisons nos propres modèles IA lorsque le marché n'a pas de solution.
Guy Piekarz, CEO de Panjaya
Un PDG passé par Apple
Le CEO de Panjaya n'est autre que Guy Piekarz, qui a vendu en 2013 sa startup Matcha à Apple. Après près de 10 ans chez la marque à la pomme à travailler sur Apple TV et le sport, il a été séduit par la technologie de Panjaya. Sa présence apporte une solide expérience entrepreneuriale et produit à l'équipe.
Des clients comme JFrog et TED
Malgré son lancement récent, Panjaya a déjà séduit des clients prestigieux tels que la société d'outils de développement JFrog ou l'organisation média TED. Cette dernière a vu les vues de ses vidéos doublées avec BodyTalk grimper de 115%, avec un doublement des taux de complétion. Preuve que du contenu en langue native, rendu de façon naturelle, génère un engagement décuplé.
Des "deepfakes éthiques" pour le B2B
Si la startup préfère parler de "deep real" plutôt que de deepfakes, c'est pour se différencier des utilisations malveillantes de cette technologie. En se concentrant uniquement sur le marché B2B, et en contrôlant strictement l'accès à ses outils, Panjaya pose des garde-fous contre les dérives potentielles. L'objectif est clairement de servir la compréhension entre les personnes, pas la désinformation.
Sous-titres ou doublage IA ?
Face à la popularité croissante des sous-titres, notamment chez les jeunes et sur les réseaux sociaux, on peut se demander si le doublage a encore un avenir. Mais Panjaya parie sur la puissance émotionnelle de la voix, et sa capacité à transmettre un message de façon bien plus immersive qu'un simple texte. Surtout quand il s'agit de contenus B2B, où l'engagement et la compréhension sont cruciaux.
Avec sa technologie de pointe et son positionnement original, Panjaya ouvre en tout cas de nouvelles perspectives passionnantes pour faire tomber la barrière de la langue dans l'audiovisuel. De quoi, peut-être, réconcilier les amateurs de VO et de VF !