Rippling limite la vente d’actions pour certains ex-employés

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Innovationsfr
juin 8, 2024

Rippling limite la vente d’actions pour certains ex-employés

Avec une demande dépassant les 2 milliards de dollars, la startup RH Rippling a décidé d'ouvrir sa mega offre de rachat d'actions de 590 millions de dollars à ses anciens employés. Enfin, pas à tous. La société bannit en effet de l'opération ceux partis travailler chez certains de ses concurrents comme Deel ou Workday. Une décision qui fait grincer des dents.

Une vente d'actions sous haute surveillance

En avril dernier, Rippling annonçait donc son intention de racheter pour près de 600 millions de dollars d'actions, permettant à ses employés et investisseurs de réaliser une belle plus-value. Suite à l'énorme intérêt suscité, l'offre a été élargie aux ex-salariés. Mais pas question pour autant de laisser filer des infos sensibles à la concurrence !

Sont ainsi exclus de l'offre les anciens de Rippling partis chez Workday, Paylocity, Gusto, Deel, Remote.com, Justworks, Hibob ou encore Personio. La raison invoquée ? Les détails financiers partagés dans le cadre de l'opération pourraient se retrouver entre de mauvaises mains.

Colère des concernés

Certains ex-employés écartés du deal ont écrit une lettre cinglante au PDG Parker Conrad pour dénoncer cette mesure. Sans succès. D'après des sources internes, les relations avec le concurrent Deel, également sur la liste noire, seraient particulièrement tendues.

"Ton entreprise ne t'aime pas et ne te valorise pas. Elle fera toujours passer ses intérêts avant les tiens. Alors fais de même."

– Un ex-employé concerné

Au delà de l'aspect financier, beaucoup se disent surtout blessés par le manque de confiance de leur ex-employeur. Comme si rejoindre une autre société du secteur signifiait forcément vouloir lui nuire...

Pas une première

Parker Conrad n'en est pas à son coup d'essai en matière de rivalité assumée. Avant de fonder Rippling, il avait déjà bâti Zenefits, autre pépite RH à la croissance fulgurante. Jusqu'à ce que des problèmes de conformité lui coûtent sa place de CEO.

Chez Zenefits, il s'était distingué par des prises de bec publiques avec le concurrent ADP. Un goût pour la compétition frontale qu'on lui connaît bien en interne chez Rippling. De quoi laisser penser que la rivalité avec Deel pourrait continuer à faire des étincelles...

Clause de non-concurrence 2.0

Si Rippling est dans son droit, cette affaire soulève la question des contraintes pouvant peser sur les anciens salariés d'une startup. Entre clause de confidentialité et de non-concurrence, la liberté de changer d'employeur dans le même secteur semble de plus en plus conditionnelle.

D'autant que dans le cas d'une vente d'actions, les sommes en jeu peuvent être conséquentes. De quoi fragiliser la situation financière des personnes concernées, en plus de les priver d'un juste retour sur investissement après des années de travail.

Anticiper pour éviter les mauvaises surprises

Moralité : mieux vaut lire attentivement son contrat de travail et se renseigner au préalable sur les pratiques de son employeur. Histoire d'éviter les désillusions le jour où on voudra voguer vers d'autres horizons !

Reste à voir si le bad buzz provoqué par Rippling poussera d'autres startups à revoir leurs règles du jeu concernant les anciens salariés. Affaire à suivre donc, dans un secteur où la guerre des talents fait rage. Et où la fidélité semble décidément de plus en plus à géométrie variable.

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