Shoelace, la Startup Canadienne qui a Frôlé la Mort
L'histoire de la startup canadienne Shoelace est une véritable saga entrepreneuriale, aussi éprouvante qu'inspirante. Créée en 2015 par trois esprits ambitieux, Reza Khadjavi, Alexander Sloan et David Berglas, cette société spécialisée dans la publicité numérique a connu des débuts fulgurants avant de frôler la mort. Retour sur un parcours semé d'embûches et de résilience.
Aux origines de Shoelace : des débuts prometteurs
Reza Khadjavi, Alexander Sloan et David Berglas se sont rencontrés alors qu'ils travaillaient chez Hubba, une startup torontoise en plein essor. Animés par l'envie d'entreprendre, ils décident de se lancer dans l'aventure en 2015, avec pour ambition de simplifier la publicité sur Facebook pour les e-commerçants utilisant Shopify.
Leur idée séduit rapidement et Shoelace connaît une croissance rapide. En quelques années, la startup lève environ 2 millions de dollars et recrute une quarantaine de salariés. Mais en 2018, un changement majeur dans l'écosystème vient bouleverser leur modèle.
Le choc de 2018 : quand Facebook et Shopify s'allient
En renforçant leur intégration, Facebook et Shopify viennent soudainement combler le besoin que Shoelace adressait. La valeur ajoutée de leur produit s'en trouve considérablement réduite. Les fondateurs font alors face à un choix cornélien : pivoter ou mourir.
Tout s'est écroulé du jour au lendemain. On était au bord du gouffre, il fallait réagir vite.
Reza Khadjavi, CEO de Shoelace
Le tournant décisif : devenir une agence à part entière
Si les clients n'ont plus besoin de leur produit, ils sollicitent néanmoins l'expertise de Shoelace pour gérer leurs campagnes publicitaires. L'équipe décide donc de pivoter vers un modèle d'agence full-service, en accompagnant les marques de A à Z dans leur stratégie marketing.
Cette transition, bien que douloureuse, va s'avérer salvatrice. Grâce au travail acharné de collaborateurs clés comme Evan Lee, Shoelace parvient à redresser la barre et à bâtir une offre de services solide et recherchée.
De l'échec à l'hypercroissance avec Motion
Fort de cette expérience, Reza Khadjavi et ses associés vont se lancer dans un nouveau projet baptisé Motion. En capitalisant sur les leçons apprises avec Shoelace, ils vont réussir un parcours exemplaire :
- Une levée de fonds de 30 millions de dollars en 2024
- Un effectif de plus de 200 personnes
- Des bureaux à Toronto, Montréal et New York
Motion s'impose aujourd'hui comme l'une des startups les plus prometteuses du paysage tech canadien. Une success story qui force le respect et l'admiration !
Les clés du succès selon Reza Khadjavi
Interrogé sur les facteurs de réussite de Motion, Reza Khadjavi insiste sur plusieurs points :
- L'importance d'une équipe soudée et complémentaire
- La capacité à remettre en question son modèle
- L'écoute permanente des besoins clients
- Une culture d'entreprise forte et bienveillante
Notre parcours montre qu'il ne faut jamais baisser les bras. Avec de la détermination, un esprit agile et des collaborateurs investis, on peut surmonter toutes les épreuves !
Reza Khadjavi
L'aventure Shoelace, devenue Motion, est assurément l'une des plus belles success stories de la tech canadienne de ces dernières années. Elle prouve que des revers apparemment insurmontables peuvent se transformer en formidables opportunités pour peu qu'on sache faire preuve d'agilité et de résilience. Une leçon de vie entrepreneuriale qui force le respect !