Titre : WealthMore : une startup fintech pour démocratiser la gestion de patrimoine
Investir son argent de manière avisée est essentiel pour se constituer un patrimoine solide sur le long terme. Pourtant, l'accès à des services de gestion de patrimoine de qualité reste encore trop souvent réservé à une élite fortunée. C'est le constat qu'a fait Mical Jeanlys-White après plusieurs années passées dans l'industrie financière. Forte de cette expérience, elle a décidé de lancer WealthMore, une startup fintech qui ambitionne de démocratiser la gestion de patrimoine.
WealthMore, le "Peloton de la gestion de patrimoine"
L'idée est venue à Mical Jeanlys-White alors qu'elle pédalait sur son vélo Peloton. Pourquoi ne pas appliquer le même concept à la finance personnelle ? WealthMore permet ainsi de se connecter à des portefeuilles gérés par des conseillers, mais avec un ticket d'entrée bien plus accessible que dans les établissements traditionnels : seulement 5000$ !
Fini les frais prohibitifs et les montants minimums exorbitants qui excluent une grande partie de la population. Avec WealthMore, chacun peut accéder à des conseils financiers de qualité pour faire fructifier son épargne, quel que soit son niveau de revenu.
Un produit imaginé pour sa grand-mère
Pour Mical Jeanlys-White, ce projet revêt une dimension très personnelle. Sa grand-mère, immigrée haïtienne, était la money coach officieuse de la famille. Comme de nombreux immigrés, elle participait à une tontine pour atteindre ses objectifs d'épargne. Bien qu'elle aimait parler d'argent, elle n'a jamais eu accès à de vrais conseils financiers.
Avec les conseils d'un gestionnaire de patrimoine, elle aurait pu devenir millionnaire et créer une richesse générationnelle.
Mical Jeanlys-White, fondatrice de WealthMore
C'est ce paradoxe qui a poussé l'entrepreneuse à concevoir un produit que sa grand-mère aurait adoré. Car encore aujourd'hui, l'écart de richesse entre les différentes communautés reste criant. Selon les données fédérales américaines, le patrimoine médian des foyers noirs n'atteint que 44 890$, contre 295 000$ pour les foyers blancs.
Des communautés pour favoriser l'inclusion
Avant de se lancer, Mical Jeanlys-White a sondé plus de 300 utilisateurs potentiels pour déterminer ce qu'ils seraient prêts à payer. Cela lui a permis de définir une grille tarifaire adaptée, avec trois niveaux à partir de 25$ par mois. L'application propose aussi des espaces communautaires comme #firstgenwealth ou #blkwomenwealth.
L'objectif est de créer un environnement inclusif et bienveillant, où chacun peut échanger librement sur ses problématiques. Les conseillers financiers ont aussi été choisis pour refléter la diversité des utilisateurs, afin que ces derniers puissent échanger avec des professionnels qui les comprennent.
Une première levée de fonds réussie
Malgré un contexte difficile pour les startups fintech, WealthMore a réussi à boucler un premier tour de table d'un million de dollars en avril dernier. La société est actuellement en version bêta, avec un lancement officiel prévu d'ici la fin de l'année.
Pour Mical Jeanlys-White, c'est l'aboutissement d'un long chemin, guidé par une conviction forte : la gestion de patrimoine ne doit plus être un privilège. Avec WealthMore, elle espère bien faire tomber les barrières qui empêchent encore trop de gens de prendre en main leur avenir financier.
