Trump envisage de nommer un « czar de l’IA » à la Maison Blanche
Alors que Donald Trump s'apprête à reprendre les rênes du pouvoir, une question brûlante agite les couloirs de la Maison Blanche : qui pour superviser la politique américaine en matière d'intelligence artificielle ? Selon des sources proches du dossier, le président élu envisagerait sérieusement de nommer un « czar de l'IA », un conseiller spécial chargé de coordonner la réglementation fédérale et l'utilisation de cette technologie au sein du gouvernement.
Un « czar de l'IA » pour quelle politique ?
Si ce poste venait à voir le jour, le « czar de l'IA » aurait pour mission de définir une ligne directrice claire en matière d'intelligence artificielle. Un défi de taille, tant les enjeux sont complexes et les positions divergentes au sein même de l'administration Trump. Faut-il réguler strictement le développement de l'IA pour en maîtriser les risques, ou au contraire lui laisser le champ libre pour ne pas freiner l'innovation ? La question divise.
L'intelligence artificielle sera au cœur de la prochaine révolution industrielle. Nous devons nous assurer que les États-Unis restent à la pointe dans ce domaine stratégique.
– Donald Trump
Elon Musk et Vivek Ramaswamy en embuscade
En coulisses, deux personnalités influentes seraient sur les rangs pour peser sur le choix du futur « czar de l'IA » : Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, et Vivek Ramaswamy, entrepreneur et auteur du best-seller « Woke, Inc. ». Tous deux co-dirigent l'organisation DOGE qui prône une approche libérale du développement de l'IA. Leur vision s'opposera-t-elle à une régulation plus musclée souhaitée par certains élus et experts ?
Quid des « chefs de l'IA » nommés sous Biden ?
La potentielle nomination d'un « czar de l'IA » soulève aussi la question du sort des « chefs de l'IA » mis en place dans les agences fédérales sous l'administration Biden. Ces derniers, chargés de superviser l'utilisation éthique de l'IA dans leurs services respectifs, pourraient voir leur rôle remis en question au profit d'une approche plus centralisée. Une « reprise en main » en perspective ?
À l'heure où l'IA bouleverse tous les secteurs, des transports à la santé en passant par la défense, la Maison Blanche joue gros sur ce dossier. Les prochaines semaines nous diront si Donald Trump franchit le pas en nommant un « czar de l'IA », et surtout quelle vision l'emportera pour façonner le futur de cette technologie aussi prometteuse que déstabilisante.