
Velvet Révolutionne le TGV Français
Imaginez-vous dans un train à grande vitesse, filant à travers la campagne française, dans un cocon de confort où l'élégance rencontre l'écologie. Ce n’est pas un rêve, mais le projet audacieux de Velvet, une startup qui ambitionne de redéfinir le paysage ferroviaire français. Anciennement connue sous le nom de Proxima, cette entreprise dévoile ses TGV au design novateur, prêts à concurrencer la SNCF dès 2028. Mais qu’est-ce qui rend Velvet si unique, et pourquoi ce projet pourrait-il transformer nos déplacements ?
Le secteur ferroviaire français, dominé depuis des décennies par la SNCF, s’ouvre à la concurrence. Velvet, avec son approche disruptive, incarne cette nouvelle vague d’innovation. En dévoilant récemment l’apparence de ses trains, la startup ne se contente pas de proposer une alternative : elle veut révolutionner l’expérience du voyage en train. Cet article explore comment Velvet, avec ses ambitions écologiques et son design audacieux, pourrait bien changer la donne.
Une Nouvelle Ère pour le Ferroviaire Français
Le ferroviaire français vit une transformation majeure. Longtemps monopole de la SNCF, le marché s’ouvre à de nouveaux acteurs, portés par la libéralisation européenne. Velvet, anciennement Proxima, s’inscrit dans cette dynamique avec une promesse claire : offrir une alternative moderne, durable et accessible. Fondée par des experts, dont Rachel Picard, ex-directrice de la branche Voyageurs de la SNCF, la startup combine expérience et vision novatrice.
Le choix du nom Velvet, qui évoque douceur et raffinement, n’est pas anodin. Il reflète l’ambition de l’entreprise de proposer une expérience de voyage premium, tout en restant ancrée dans des valeurs de soutenabilité. Avec un investissement de 850 millions d’euros pour 12 TGV commandés à Alstom, Velvet mise sur une production locale et un design qui ne passe pas inaperçu.
Un Design qui Casse les Codes
L’apparence des TGV de Velvet est un véritable statement. Exit les classiques gris et bleus de la SNCF : les rames arborent une livrée audacieuse mêlant vert foncé et rose vibrant. Ce choix esthétique, loin d’être purement décoratif, incarne une volonté de se démarquer tout en mettant l’accent sur l’écologie – le vert symbolisant la durabilité, et le rose, une touche de modernité et d’élégance.
« Notre livrée reflète notre ambition : un transport ferroviaire qui allie innovation, confort et respect de l’environnement. »
– Rachel Picard, co-fondatrice de Velvet
Les 12 TGV, fabriqués par Alstom, sont conçus pour être à la pointe de la technologie. Les motrices, produites à Belfort, et les voitures passagers, assemblées à La Rochelle, incarnent le savoir-faire industriel français. De plus, un contrat de maintenance de 15 ans à Marcheprime (Gironde) garantit une fiabilité à long terme. Cette production locale renforce l’engagement de Velvet pour le Made in France, un argument de poids dans un contexte de relocalisation industrielle.
Une Offre Taillée pour l’Ouest
Velvet ne vise pas l’ensemble du réseau français, mais se concentre sur des liaisons stratégiques entre Paris et quatre grandes villes de l’Ouest : Bordeaux, Rennes, Nantes et Angers. Cette décision n’est pas un hasard. Ces destinations, très fréquentées, souffrent parfois d’un manque d’options ou de tarifs compétitifs. Velvet ambitionne de proposer 10 millions de places par an, une offre conséquente pour capter une clientèle variée, des voyageurs d’affaires aux familles.
Les premiers essais des trains sont prévus pour 2026, mais il faudra attendre 2028 pour monter à bord. Ce délai, loin d’être un frein, permet à Velvet de peaufiner son offre. L’entreprise promet des services innovants, bien que les détails restent encore confidentiels. On peut imaginer des wagons connectés, des services à bord personnalisés ou encore des tarifs dynamiques, inspirés des compagnies aériennes low-cost.
Un Pari Écologique et Économique
Dans un monde où la mobilité durable est une priorité, Velvet se positionne comme un acteur clé. Le train, déjà reconnu comme l’un des modes de transport les plus respectueux de l’environnement, est au cœur de son projet. Mais Velvet va plus loin en intégrant des technologies visant à réduire encore l’empreinte carbone de ses TGV. Si les détails techniques restent à préciser, l’accent mis sur la durabilité est un argument fort face à une clientèle de plus en plus sensible aux enjeux écologiques.
Économiquement, Velvet joue une carte audacieuse. Avec un investissement initial colossal, l’entreprise doit non seulement rivaliser avec la SNCF, mais aussi avec d’autres nouveaux entrants comme Kevin Speed, qui prévoit également des TGV low-cost pour 2028. La concurrence s’annonce rude, mais Velvet mise sur une différenciation par le design, le confort et une communication moderne pour séduire.
« Le train est l’avenir de la mobilité, et nous voulons le rendre plus attractif que jamais. »
– Un porte-parole de Velvet
Les Défis de la Concurrence
Entrer sur un marché dominé par un géant comme la SNCF n’est pas une mince affaire. Plusieurs concurrents ont tenté leur chance avant Velvet, mais beaucoup ont abandonné face aux défis logistiques et financiers. Trenitalia, par exemple, s’est imposé sur l’axe Paris-Sud-Est, mais d’autres projets comme Le Train peinent à décoller. Velvet devra naviguer dans cet environnement complexe, où la fiabilité et la satisfaction client seront déterminantes.
Pour réussir, Velvet mise sur plusieurs atouts :
- Un partenariat solide avec Alstom, garant d’une qualité industrielle reconnue.
- Une stratégie ciblée sur des trajets à forte demande.
- Une image de marque moderne, avec un design qui attire l’œil.
Ces éléments pourraient faire de Velvet un acteur incontournable, mais la route est encore longue. La startup devra prouver que son modèle est viable, tant sur le plan économique qu’opérationnel.
Vers un Futur Connecté et Durable
Velvet ne se contente pas de vouloir concurrencer la SNCF : elle aspire à redéfinir ce que signifie voyager en train. En mettant l’accent sur la connectivité, le confort et la durabilité, la startup s’adresse à une génération de voyageurs en quête d’expériences fluides et responsables. Les gares de l’Ouest, comme Bordeaux ou Rennes, pourraient devenir des hubs d’innovation, intégrant des services numériques ou des partenariats avec des acteurs de la mobilité urbaine.
Le projet de Velvet s’inscrit dans une tendance plus large : celle des smart cities, où les transports jouent un rôle central. En reliant des métropoles dynamiques à la capitale, Velvet pourrait contribuer à désengorger les routes et à réduire la dépendance à la voiture. Mais pour cela, l’entreprise devra tenir ses promesses, tant en termes de ponctualité que de prix compétitifs.
Pourquoi Velvet Fascine
Ce qui rend Velvet si captivante, c’est son audace. Dans un secteur où l’innovation peut sembler limitée, la startup ose repenser l’expérience du voyage en train. Son design, son positionnement écologique et son ambition de démocratiser le TGV en font un projet à suivre de près. Mais au-delà de l’esthétique, c’est la vision d’un futur plus connecté et durable qui séduit.
Pour les voyageurs, Velvet représente une promesse : celle d’un train qui ne se contente pas de transporter, mais qui inspire. D’ici 2028, les rails français pourraient vibrer d’une nouvelle énergie, portée par une startup qui n’a pas peur de défier les conventions.
Et Après ?
Velvet n’est qu’au début de son aventure. Les prochaines années seront cruciales pour tester ses trains, affiner son offre et convaincre les voyageurs. Si la startup parvient à tenir ses engagements, elle pourrait non seulement bousculer la SNCF, mais aussi inspirer d’autres acteurs à innover dans le ferroviaire. Une chose est sûre : en 2028, les trajets entre Paris et l’Ouest pourraient bien prendre une nouvelle couleur.
Alors, prêt à monter à bord du TGV Velvet ? L’avenir du ferroviaire français s’écrit peut-être sous nos yeux, avec un mélange de style, d’ambition et de durabilité. Restez attentifs : la révolution est en marche.