Revolut Valued at $75 Billion in New Funding

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Revolut Valued at  Billion in New Funding   Innovationsfr
décembre 5, 2025

Revolut Valued at $75 Billion in New Funding

Imaginez une banque qui n’a presque pas de guichets, qui vous permet d’acheter du Bitcoin entre deux cafés et de payer votre loyer à Bogotá depuis Paris sans frais cachés. Cette banque existe, elle s’appelle Revolut, et elle vient de franchir un cap historique : 75 milliards de dollars de valorisation.

Pour mettre ce chiffre en perspective, c’est plus que Barclays ou Société Générale. Une start-up fondée il y a seulement dix ans dans un petit bureau londonien dépasse aujourd’hui des géants bancaires centenaires. Fou, non ?

Revolut explose tous les compteurs à 75 milliards

Le 24 novembre 2025, Revolut a annoncé une nouvelle opération de vente d’actions secondaires (secondary sale) menée par Coatue, Greenoaks, Dragoneer et Fidelity. Des noms prestigieux comme Nvidia NVentures, Andreessen Horowitz ou encore Franklin Templeton ont également participé.

Le montant exact levé reste confidentiel, mais l’opération a surtout permis à certains salariés et salariées de liquider une partie de leurs actions – un classique quand la valorisation s’envole aussi vite. En août 2025, Revolut valait déjà 48 milliards. En trois mois à peine, elle a gagné 27 milliards supplémentaires. C’est du jamais-vu dans la fintech européenne.

« Ce jalon reflète les progrès extraordinaires que nous avons réalisés au cours des douze derniers mois pour concrétiser notre vision : construire la première véritable banque mondiale, avec 100 millions de clients dans 100 pays. »

– Nik Storonsky, CEO et cofondateur de Revolut

Cette phrase n’est pas du marketing creux. Elle résume parfaitement l’ambition démesurée de l’entreprise.

Des chiffres qui donnent le vertige

Regardons les performances financières récentes :

  • Chiffre d’affaires 2024 : 4 milliards de dollars (+72 %)
  • Résultat net 2024 : 1 milliard de dollars de bénéfice
  • Division Wealth (crypto, actions, matières premières) : +298 % à 647 millions de dollars
  • Objectif 2027 : 100 millions de clients (contre environ 50 millions aujourd’hui)

Et ce n’est pas tout. Revolut a lancé cette année sa propre plateforme crypto dédiée, Revolut X, qui concurrence directement Binance ou Coinbase sur certains marchés.

Une expansion internationale à marche forcée

Revolut n’est plus une simple “carte de voyage sans frais”. C’est une véritable banque qui obtient des licences partout sur la planète.

État des lieux fin 2025 :

  • Royaume-Uni : licence bancaire en attente finale (depuis 3 ans…)
  • Union européenne : licence bancaire lituanienne pleine
  • Mexique : licence bancaire obtenue
  • Inde : lancement en octobre 2025
  • Colombie : lancement prévu début 2026
  • Argentine, Afrique du Sud, Émirats arabes : projets avancés

L’objectif affiché ? Être présent dans plus de 100 pays d’ici 2030. On n’est plus dans la start-up, on est dans la construction d’un empire financier global.

Pourquoi les investisseurs se battent pour entrer ?

Plusieurs raisons expliquent cette frénésie.

D’abord, la rentabilité. Contrairement à beaucoup de néobanques qui brûlent du cash depuis des années (coucou N26 ou Monzo), Revolut gagne déjà beaucoup d’argent. Ensuite, la diversification. L’entreprise ne dépend plus seulement des frais d’interchange : crypto, assurances, crédits, investissements… tout y passe.

Enfin, le timing. Les taux d’intérêt redescendent doucement, les valorisations tech repartent à la hausse, et les investisseurs cherchent les prochains “dix-baggers”. Revolut coche toutes les cases.

Les défis qui restent immenses

Parce qu’il ne faut pas se leurrer : tout n’est pas rose.

La licence bancaire britannique traîne depuis 2021, ce qui freine certains services au Royaume-Uni (crédit immobilier, découverts…). La concurrence est féroce : Wise sur les transferts, Coinbase sur la crypto, Nubank en Amérique latine, ou encore les super-apps asiatiques comme Grab et Gojek.

Et puis il y a la régulation. Plus Revolut grandit, plus elle attire l’attention des autorités. Les enquêtes sur le blanchiment d’argent ou la protection des données pourraient revenir sur la table.

Et maintenant ? Introduction en bourse ou pas ?

Nik Storonsky répète depuis des années qu’il n’est “pas pressé” d’entrer en bourse. Pourtant, à 75 milliards de valorisation privée, la question devient brûlante.

Une IPO à New York ou Londres pourrait permettre de lever plusieurs milliards supplémentaires et d’offrir une vraie liquidité aux investisseurs historiques. Mais elle exposerait aussi l’entreprise à la volatilité des marchés et à une pression quarterly insoutenable.

Pour l’instant, Revolut semble préférer les secondaires géants tous les 12-18 mois. Une stratégie qui rappelle celle d’un certain… SpaceX.

Ce que ça dit de l’avenir de la banque

L’ascension fulgurante de Revolut n’est pas qu’une success story de plus. C’est la démonstration que le modèle bancaire traditionnel est en train de mourir à petit feu.

Les jeunes générations ne veulent plus d’agences, de rendez-vous avec un conseiller, de frais opaques. Ils veulent une appli belle, rapide, transparente, qui leur permet de tout faire : payer, épargner, investir, voyager, trader du Dogecoin à 2 h du matin.

Revolut (et dans une moindre mesure Starling, Monzo, Nubank, Chime…) est en train de construire cette banque du futur. Et à 75 milliards, le message est clair : les investisseurs sont prêts à parier des fortunes là-dessus.

La seule question qui reste : qui sera le premier à atteindre les 100 milliards ? Revolut… ou une autre licorne qu’on n’a pas encore vue venir ?

En attendant, une chose est sûre : la révolution bancaire ne fait que commencer.

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