Benjamin Frugier: Un leadeur visionnaire à la tête de la FIM
Saviez-vous que l'industrie mécanique est le premier employeur industriel en France ? Avec 601 000 salariés et 157 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023, ce secteur stratégique se doit d'avoir à sa tête un leadeur visionnaire et expérimenté. C'est désormais chose faite avec l'arrivée en novembre dernier de Benjamin Frugier au poste de directeur général de la Fédération des Industries Mécaniques (FIM).
Un profil d'excellence pour relever les défis à venir
Diplômé de la prestigieuse École Centrale de Nantes, Benjamin Frugier a débuté sa carrière chez Altran et Valeo, deux grands noms de l'industrie. Mais c'est véritablement à l'Union de Normalisation de la Mécanique (UNM) qu'il a forgé son expertise, occupant le poste de chef de service dès 2002.
Son parcours l'a ensuite mené à la FIM une première fois de 2008 à 2011 en tant qu'adjoint au directeur technique, avant d'y revenir en 2014 pour prendre en charge les affaires européennes et internationales. Grâce à ses solides compétences, il est promu directeur du développement des entreprises et des projets en 2016.
Benjamin Frugier a démontré tout au long de sa carrière sa capacité à appréhender les enjeux complexes de l'industrie mécanique. C'est un atout précieux pour guider la FIM.
Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Économie
Un contexte économique complexe
Benjamin Frugier prend les rênes de la FIM dans une période particulièrement délicate. Comme il le souligne lui-même, les carnets de commandes s'amenuisent depuis la fin de l'été 2023, en raison notamment des difficultés rencontrées par les secteurs clients comme la construction, l'automobile ou l'agroalimentaire.
Pour surmonter ces obstacles conjoncturels et structurels, le nouveau directeur général peut s'appuyer sur plusieurs leviers :
- Renforcer la compétitivité des entreprises mécaniques françaises
- Accélérer leur transition numérique, avec notamment l'entrée en vigueur du Data Act européen en 2025-2026
- Accompagner la prise en compte des enjeux environnementaux (directive CSRD)
Mecallians, le contrat d'avenir de la mécanique
Dès 2023, Benjamin Frugier avait contribué au lancement du projet Mecallians qui vise à consolider la filière mécanique. L'ambition : fédérer les acteurs, attirer les talents, soutenir l'innovation et la formation, tout en promouvant une industrie plus verte et plus responsable.
Avec 20 ans d'expérience dans le secteur, dont 12 au sein même de la FIM, Benjamin Frugier maîtrise parfaitement les rouages de cet écosystème. Son expertise pointue en normalisation et en affaires européennes sera un atout considérable pour accompagner la mutation de l'industrie mécanique française.
La mécanique a un rôle essentiel à jouer dans la réindustrialisation de notre pays et sa transition écologique. Nous devons relever ce défi collectivement.
Benjamin Frugier, directeur général de la FIM
Des ambitions fortes pour une industrie d'avenir
Le plan d'actions que Benjamin Frugier souhaite déployer s'articule autour de plusieurs priorités stratégiques :
- Moderniser l'outil productif en accélérant la digitalisation et l'automatisation
- Développer les compétences en renforçant la formation initiale et continue
- Soutenir l'innovation, notamment dans les domaines de la mécatronique, des matériaux intelligents et de l'éco-conception
- Promouvoir l'excellence française à l'international
- Renforcer l'attractivité des métiers, en particulier auprès des jeunes générations
Avec un tel capitaine à la barre, nul doute que l'industrie mécanique française saura négocier avec succès le virage de la quatrième révolution industrielle. Benjamin Frugier incarne ce savant mélange d'expertise technique, de vision stratégique et de leadership qui font les grands dirigeants.
Son parcours illustre aussi la vitalité des passerelles entre l'excellence académique, incarnée par Centrale Nantes, et le monde de l'entreprise. De quoi susciter des vocations chez les futurs ingénieurs et ouvrir un nouveau chapitre de l'histoire industrielle française.