
Celesta Capital Recrute Charles Lespérance au Canada
Avez-vous déjà imaginé la Silicon Valley poser ses valises au Canada ? C’est désormais une réalité avec l’arrivée de Charles Lespérance chez Celesta Capital, un fonds d’investissement américain spécialisé dans les technologies de pointe. Ce Montréalais, ancien de BDC Capital, incarne un pont entre l’expertise locale et les ambitions globales d’un acteur majeur du capital-risque. Son recrutement marque une étape décisive pour l’écosystème des start-ups canadiennes, notamment dans le domaine du deep tech, où les idées audacieuses se heurtent souvent à un manque de financement.
Une Nouvelle Ère pour le Deep Tech Canadien
Le deep tech, ces innovations reposant sur des avancées scientifiques complexes, est en pleine effervescence au Canada. Mais jusqu’ici, les entrepreneurs peinaient à trouver des investisseurs prêts à prendre des risques sur des projets à long terme. Avec Celesta Capital, une firme née en 2013 dans la Silicon Valley, les choses pourraient changer. L’arrivée de Charles Lespérance, un vétéran du secteur, promet de dynamiser ce marché encore en phase de coopération.
Qui est Charles Lespérance ?
Charles Lespérance n’est pas un inconnu dans l’univers du capital-risque canadien. Avant de rejoindre Celesta, il a piloté le fonds de 200 millions de dollars canadiens dédié au deep tech chez BDC Capital. Son expertise ne se limite pas aux chiffres : il apporte un réseau solide et une vision claire des besoins des start-ups technologiques.
J’aime investir dans le deep tech en phase précoce. L’équipe de Celesta m’a impressionné par son réseau et son expérience.
– Charles Lespérance
Son parcours l’a notamment conduit à collaborer avec Celesta sur Stathera, une entreprise montréalaise spécialisée dans les technologies de synchronisation au silicium. Cette rencontre a scellé une alliance naturelle entre ses ambitions et celles de la firme américaine.
Celesta Capital : Un Géant aux Racines Globales
Celesta Capital, c’est avant tout une success story made in Silicon Valley. Avec un portefeuille de 106 entreprises et 1,1 milliard de dollars USD sous gestion, la firme excelle dans les investissements de séries A à C. Ses succès incluent des sorties prestigieuses comme Habana Labs ou Robinhood.
Mais Celesta ne se limite pas aux États-Unis. L’Inde et Israël dominent ses investissements internationaux, suivis par l’Asie-Pacifique. Le Canada, avec des pépites comme Stathera et Quartic.ai, entre désormais dans son radar grâce à Lespérance.
Pourquoi le Canada ?
Le choix du Canada n’est pas anodin. Le pays brille par sa recherche de pointe et sa main-d’œuvre qualifiée. Nicholas Brathwaite, cofondateur de Celesta, ne s’y trompe pas :
Le Canada offre un vivier de talents techniques et des opportunités pour bâtir de grandes entreprises.
– Nicholas Brathwaite
Pour Lespérance, le marché canadien du deep tech est encore sous-exploité. Les opportunités dépassent largement les fonds disponibles, ce qui rend l’arrivée d’un acteur comme Celesta cruciale.
Un Réseau au Service des Start-ups
Ce qui distingue Celesta, c’est son accès privilégié aux géants technologiques mondiaux. Pour une start-up canadienne, intégrer ce réseau peut faire la différence entre un développement local et une expansion internationale fulgurante.
Lespérance insiste sur cet avantage : pas besoin de déménager aux États-Unis pour viser grand. Grâce à Celesta, les jeunes pousses peuvent rester ancrées au Canada tout en profitant d’une visibilité globale.
Les Secteurs Visés
Les domaines d’intérêt de Celesta sont vastes : semi-conducteurs, intelligence artificielle, capteurs, matériaux avancés… Autant de secteurs où le Canada excelle déjà. Mais Lespérance apporte aussi une touche locale avec son expertise dans le quantique, les mines et l’énergie.
- Semi-conducteurs : des innovations pour les technologies de demain.
- IA : des solutions pour l’industrie et la recherche.
- Quantique : un domaine en pleine émergence au Canada.
Ces priorités résonnent avec les forces du Québec, où Montréal se positionne comme un hub technologique incontournable.
Un Écosystème en Évolution
Le deep tech canadien est à un tournant. Les partenariats comme celui entre Celesta et l’Université McMaster, noué il y a un an, témoignent d’une volonté de transformer la recherche en succès commercial. Avec Lespérance à la barre, cette dynamique s’accélère.
Pour les entrepreneurs, c’est une aubaine. Plus de fonds, plus de connexions, et une expertise pointue : le cocktail idéal pour faire décoller leurs projets.
Quel Avenir pour les Start-ups Canadiennes ?
L’arrivée de Celesta pourrait redessiner la carte de l’innovation au Canada. En attirant des capitaux étrangers, le pays renforce sa position comme terreau fertile pour les technologies disruptives. Mais la concurrence reste rude, et le succès dépendra de la capacité des start-ups à se démarquer.
Charles Lespérance, avec son expérience et sa passion, est bien placé pour guider cette transition. Reste à voir si cet élan portera ses fruits à long terme.
En attendant, une chose est sûre : le Canada n’est plus un simple observateur dans la course au deep tech. Avec des acteurs comme Celesta, il devient un joueur à part entière.