Gumloop lève 24,5 M$ en série A et s’installe à Silicon Valley
Gumloop, la pépite canadienne de l'automatisation par intelligence artificielle, vient de boucler un tour de table de 24,5 millions de dollars. Mais ce n'est pas tout : la jeune pousse prend aussi ses quartiers sous le soleil de Californie, direction San Francisco. Un pari osé pour attirer les meilleurs talents tech.
La ruée vers l'or du no-code et de l'IA
Fondé en 2023, Gumloop a rapidement séduit avec sa plateforme d'automatisation des workflows en mode no-code, boostée à l'intelligence artificielle. Connecter des outils comme Slack, Google Sheets ou encore YouTube sans une ligne de code ? Les early adopters ont dit banco, à commencer par les influents investisseurs du fameux accélérateur Y Combinator.
C'est plus facile de convaincre des profils de haut vol de nous rejoindre quand le risque est fortement réduit.
Max Brodeur-Urbas, CEO de Gumloop
Nouvelle levée, nouvelle vie
Ce tour de série A de 24,5 millions de dollars, mené par Nexus Venture Partners avec la participation des investisseurs historiques First Round Capital et Y Combinator, offre à Gumloop une confortable marge de manœuvre. De quoi voir venir et recruter les meilleurs talents sans se soucier de la trésorerie.
L'appel de la Silicon Valley
Le CEO Max Brodeur-Urbas est cash : impossible pour une startup tech de rivaliser avec San Francisco en termes de vivier de talents. Trop facile pour un crack de traverser la frontière et tripler son salaire ! Vancouver en fait les frais, d'où ce choix stratégique d'ouvrir un bureau californien et d'y transférer le siège social.
Objectif licorne
Miser sur une équipe resserrée mais ultra performante, c'est le pari de Gumloop. Max Brodeur-Urbas voit loin, très loin : atteindre le statut de licorne et 1 milliard de dollars de valorisation... avec seulement 10 employés ! De l'ambition à revendre pour cette pépite qui commence tout juste à faire parler d'elle. La Silicon Valley n'a qu'à bien se tenir.
